« Pourquoi veux tu quitter la haute citadelle ? »
Pour libérer mon âme, et m'enfuir avec elle.
« Pourrais-tu nous citer les causes de ta peine ? »
Citer, non, tenter, oui, ce sera tâtonnant.

« Je change de sujet. Conversation d'avant
Prendras-tu du gâteau ? » Je suis végétalienne.
Et j'ai bourré mes joues du plat, le finissant.
Maintenant, je dors un peu pour prendre des forces.

Mon instinct m'envoya des signaux, dans son morse,
Que j'ai mal décryptés, maintenant, je comprends.
« Mais sais-tu où tu vas ? » Je ne le dirai pas.
« On dirait un enfant narguant ses camarades.

« Le monde est terne et fade, adieu la société »
« Elle et moi, c'est fini » … Ou ça va commencer.
« Dis-moi, ta crise existentielle est mascarade,
Je sais mettre ta pensée entre guillemets. »

Voix interne que j'invente en me reposant
Ce sont des guillemets, c'est un parcours unique.
Je sais où je vais et c'est un lieu magnifique.
« "Ton âme", tu sais, est belle mais vagabonde. »

Je dis « âme » et me trompe peut-être de mot,
Mais si elle est là-bas, et moi là, dans ce monde,
Je veux la voir pour gagner le même hameau.