Chaque jour nous malmènent les mêmes phonèm'qui sans la moindre peine nous renvoient aux mêmes
Ce sont parfois des mèm' c'est souvent des forums qui sur nos écrans blêm' raccordent nos accords
Acquiesçant ou grinçant, aimant ou harcelant, ces messages glissant scrollés sont clés de clans
Des galaxies se form' tout rageux tout intrus, malotrus s'insinuant mécréant est exclu
Parfois des cris stériles sous les trolls fiers d'eux font places au silences du compte isolé
Les algos nous unissent sous nos yeux crédul'et nous pouss'et nous glissent dans des sall'minuscules
D'autre fois ça abuse et ça nous fourre en fac' de la sphère opposée, c'est arc contre arquebuse.
Et tous ces liens stériles ces milliers de krills fondent sous les fanons de baleines habiles
Sous de tels mastodont' ploient des milliers de phras' des caractèr' pédents, méprisants pleins de honte
Des milliers de phrases de rébellion, des milliers à bêler contre tous ces moutons
De ces sphères sont faites chairs de pixels qui en rixe ou en danse risque sans connaissance
Un évanouissemnt un plongeon dans ce mond'. Monde de liens, curieux ou tout semble exister,
De plus loin dans un site on active la sonde joie, mépris, desespoir, près d'un'sphère on gravite
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Pensée
Publié le 09/07/2019
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