Cela me vint ainsi, je dus ranger le sel.
Je saisis le cylindre salique et solide,
Le prenant d'une main, le croyant déjà vide,
Allant d'un pas aérien évoquant le ciel.
Mais je me méprenais, le cylindre était plein.
Je semai une écume derrière mes pas,
Comme une fine mer pleine d'eau et d'appâts
Pour d'invisibles êtres aux cheveux de lin.
Ce poudreux nuage, la floconneuse neige,
Glissait sous mes chaussettes et sur l'esprit rieur
Ce paradis devint un espace joueur
J'y vis, et il a élu le sol pour siège
Passée cette rêverie de grains et de blanc
Passé ce doux moment beau et métaphorique
Je dus ranger, essuyer, fin de la musique
Qui dans ma tête couvrit ce drôle d'instant.
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 10/03/2022
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Commentaires
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Posté le 10/03/2022 à 18:17:03
Bonsoir, J'ai bien aimé ce Lancer Salin .. Demain, je songerai à ces Mots en salant mes Plats ! :) LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 11/03/2022 à 17:55:46
oh comme c'est bien ... d'un instant plutôt agaçant vous en avez fait une aventure bravo :) |
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MARIE L. |
Posté le 14/03/2022 à 09:22:20
Merci pour vos commentaires ! | |
Zigzag |