A jacou.

Texte Dédié

Les vagabonds du monde assis sur le trottoir
Comme s'assoit la mort sur une tombe verte
Où l'on posa ses yeux fut-elle découverte
Ou fustigée du temps ses petites passions
Comme l'on n'apprend pas le verbe qui exulte
Et ni le son du Mot qui parfois vous insulte
En sa verve commune à sa révolution
Ne sait son exutoire !

De Kérou/ack il est : Sur la route, la route
Avec à l'infini des Poètes en vrac
Et que l'on justifia la tête dans un sac
Comme Lorca tué de sa Terre d'Espagne
Ainsi vagabondaient des Poètes qu'on pleure
Et l'aube n'en sait rien des Pouvoirs qui nous leurrent
De la vallée du monde aux plus hautes montagnes
Même s'il nous en coûte !

Le Poète s'étend sur le songe des vies
Cela est son pouvoir et sa métamorphose
Il n'est que le succin de toute apothéose
Et s'approche du temps d'une main blasphémée
Lorsque – plus ici-bas – l'on tue ce qui s'écorche
En des vies dévoyées dont la nuit noir se torche
En l'outrage d'un jour dont l'on se crut aimé
Sur l'aube d'un parvis !

avec toute mon amitié, Frère de route et des Mots!

Zac

Le 4 10 2016