Lorsque la tempête en mer soulève l'ancrage
Que les vagues sont du béton effrayant d'eau
Que l'avenir s'accorde l'entrée en naufrage
Que surgissent les flots en cognant les radeaux

L'équipage pense au miraculeux sauvetage
Comme subtile trame rêvant d'existence
Entre les mailles de filet ou à la nage
La saveur du ciel s'est répandue sur l'errance

Quand la terre et la lune sont déjà partis
Mais corps et esprit du Sage sont dans sa survie
Son élan muet qui lance tous les paris
De demeurer serein en priant à la vie

A la force belle de ne trembler qu'à la fin
Lorsque tout effort de méditer conscient
Quitte le cœur l'âme et tout pour des confins
Où la peur l'emporte sur la relation

Qui reste solide entre la chanson d'espoir
Et le refrain que raconte un monde invisible
De croire à la chance qui creuse ultime couloir
De lumière sur ténèbres se croyant invincibles

Il avait simplement choisi l'économie
D'une frayeur inutile tant qu'aucun combat
Ne s'est déclaré entre les deux ennemis
Les anges blanc et noir qui maintiennent ici Bas

(Inspiré d'un conte lu dans l’œuvre
de l'auteur Lotfi Akalay : Ibn Batouta )