Je n'en avais pas vraiment envie
Mais j'ai bien croisé la sensibilité
Des habitantes de la ruche
Des abeilles violettes et turquoises
Qui mourraient de faim et d'empoisonnement
Essentilles à l'écosystème, je les croyais invincibles
Fragiles et fortes
Mais voilâ qu'elles ne résistent
plus au départ des haies des jardins
Remplacées par les greens du golf Aussi toxique que gourmand en eau
Qui plane au ciel ?
Avant de tomber sur les enfants des cigognes ?
Entre le lit le nid et la rivière
Remplies de bombes à pluies acides
Le volatile a choisi sa demeure
Sur l'arbre nu ou sur le minaret
L'impact l'a rendu sédentaire
Définitivement enfermée son évolution singulière
L'Humain ne se soucie que d'inventorier les turbulences
De compter les lignes volubiles
Entre la cause de la vague en nauffrage
Et le changement du sens collectif du voyage
Le couperet qui continue sa chute sur les têtes
Ce n'est pas que la lutte des classes
C'est bien la menace de la fonte des glaces
La banquise qui chavire quand dessus se déséquilibrent
L'ours le mors et le renne..
Ah ! A la même chaine
Avance le désert
Recule le glacier
Brûle la forêt
Et se chauffe l'océan !
Ces régulateurs de la Terre
Sont entrain de perdre lamentablement
Tous leurs repères !
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Environnement
Publié le 06/12/2018
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C'est vrai que dit comme ça, tout de suite on visualise l'ampleur des dégâts ! Les petites abeilles vous envoient des bizzz bizzz de reconnaissance ! J'ai aimé les images et le concret cote à cote, la cause et l'effet tout y est, merci Yuba ! | |
Hypothese |
Ton poème est un cri du cœur, c'est de la poésie à soulever les montagnes ! Les abeilles sont un signe, la disparition de nombreuses espèces un syndrome, les agressions de notre environnement un délire, notre système économique une folie. Nous avons perdu nos repères et, pour faire un jeu de mots, bientôt notre dernier repaire, ce sera de regagner ces grottes qui nous abritèrent autrefois, quand nous étions jeunes et neufs. Merci pour tes vers, Assia, aujourd'hui la poésie est riche, mais l'homme est nu !!! | |
jacou |
ces abeilles disparaissant sont un signe d'alerte ton poème a le mérite de nous faire réflechir merci amitiés:) | |
romantique |