" J'ai cherché partout sur internet et dans les librairies, en vain. Les oeuvres du poète syrien Nizar Qabbani (1923-1998) sont à peu près introuvables en français pour une raison que j'ignore. Je me suis donc attelée à la traduction de Balqis dans sa version intégrale. C'est l'un des plus beaux poèmes de Qabbani, l'un des plus forts et des plus émouvants aussi. Qabbani l'a écrit après la mort de sa femme irakienne Balqis, tuée le 15 décembre 1981 dans l'explosion de l'ambassade d'Irak à Beyrouth. Le Liban se consumait alors dans une guerre civile dévastatrice, comme la Syrie aujourd'hui.

Balqis

Merci à vous

Merci à vous

D'avoir tué ma bien-aimée.

Sur la tombe de la martyre

Et de mon poème trépassé,

Vous pouvez trinquer.

Est-il un autre peuple que le nôtre

Qui assassine le poème?

Balqis

était la plus belle reine de Babel

Balqis

Était le plus grand palmier d'Irak

Elle marchait sous escorte

de paons et d'antilopes

Balqis, ma douleur

La douleur du poème à peine effleuré

Les épis pousseront-ils

Encore sur la poussière de tes cheveux ?

Ô verdoyante Ninive

Ô blonde bohémienne

ô vagues du Tigre printanier

Portant aux chevilles

Les plus beaux anneaux

Ils t'ont tuée Balqis.

Quelle est cette nation arabe

Qui assassine le chant du rossignol?

Où est passé Samuel

Où est parti Al Muhalhil (1)

Où sont allés nos valeureux guerriers ?

Les tribus ont dévoré les tribus.

Les renards ont tué les renards.

Les araignées ont tué les araignées

Je le jure par tes yeux

Abritant un million de constellations.

Je te raconterai, ô ma lune,

D'étranges choses sur les Arabes

L'héroïsme est-il un leurre arabe?

Ou est-ce l'Histoire qui est, comme nous, mensongère?

Balqis

Ne disparais pas de mes yeux

Car sans toi le soleil n'éclairera plus le rivage.

Lors de l'instruction, je dirai :

Le brigand a pris l'habit du combattant

Lors de l'instruction, je dirai:

Le brave commandant est devenu sous-traitant

Je dirai:

Cette histoire de rayonnement

Est la plus mauvaise blague qui soit

Nous sommes une tribu parmi d'autres

Voilà toute l'histoire ô Balqis

Voilà comment l'homme distingue

Un jardin d'un dépotoir...

Balqis

Toi la martyre toi le poème

Toi la pureté et le cristal

Le royaume de Saba réclame sa reine

Rends donc au peuple son salut

Toi la plus grande des reines

Toi la femme incarnant la gloire

De l'époque sumérienne

Balqis,

Tu es le plus exquis des oiseaux

Le plus précieux des tableaux

Plus sacré que les larmes mouillant

Les joues de la Madeleine.

Ai-je été injuste à ton égard

Le jour où je t'ai tirée des rives d'Adhamiyah? (2)

Chaque jour Beyrouth tue

Et chaque jour une victime

Naît dans sa ligne de mire.

La mort rôde

Dans notre tasse de café

la clef de notre maison

sur les fleurs de notre balcon

Dans les journaux

Et les lettres de l'alphabet

Nous en sommes là, Balqis,

De retour à l'âge des païens

De retour à la sauvagerie

L'arriération, la laideur, la mesquinerie

De retour encore à la barbarie

Où écrire est un voyage

Entre deux éclats d'obus.

Où tuer un papillon dans son champ

Devient une affaire d'Etat.

Connaissez-vous ma bien-aimée Balqis?

Elle est le point d'orgue du livre de la passion

Un amalgame merveilleux de marbre et de velours

Ses yeux tels des violettes

Dorment mais ne dorment pas

Balqis

Tu es le parfum de mon souvenir

Un cercueil flottant sur un nuage

Ils t'ont tuée à Beyrouth

Comme ils tuent les gazelles

Après avoir étouffé les mots.

Balqis

Ceci n'est pas un chant funèbre

mais un adieu aux Arabes

Balqis

Nous avons le mal de toi

Nous sommes en manque de toi.

La petite maison se demande

Où est passée sa princesse parfumée.

Nous nous noyons d'informations

Obscures et n'y voyons rien de bon

Balqis

Nous souffrons jusqu'à la moelle

Les enfants ne savent pas

Je ne sais pas quoi leur dire

Frapperas-tu bientôt à notre porte?

Laisseras-tu dans l'entrée ton manteau?

Seras-tu souriante et resplendissante

Comme un champ de fleurs?

Balquis

Tes plantes vertes poussent toujours

Comme des pleureuses sur le mur

Ton visage bouge encore

Entre les rideaux et le miroir

Même ton mégot a gardé

Sa lueur et sa fumée en suspens

Refuse de s'en aller

Balqis

Nous sommes frappés au coeur

Assourdis de silence, sous le choc

Balqis

Pourquoi as-tu emporté mes jours et mes rêves

Et rayé d'un trait les jardins et les saisons?

O ma femme

Mon amour, mon poème

Toi la lumière de mes yeux

Toi mon oiseau prodigieux

Comment as-tu pu t'envoler

Sans un mot d'adieu?

Balqis

C'est l'heure du thé parfumé d'Irak

Mûri telle la meilleure eau-de-vie

Mais qui étanchera ma soif ?

Qui a transporté l'Euphrate

Et les roses du Tigre

Dans notre maison ?

Balqis

La douleur me pénètre

Beyrouth t'a tuée

Sans connaître son crime

Beyrouth t'adorait pourtant

Ignorant t'avoir tuée

Et enterré la lune

Balqis,

Ô Balqis

Ô Balqis

Tous les nuages pleurent sur toi

Il n'en reste plus aucun pour moi

Balqis comment as-tu pu partir sans un mot

Sans mettre une dernière fois ta main

Dans la mienne?

Balqis

Comment as-tu pu nous laisser

Frissonner dans le vent

Tous les trois perdus

Comme une plume sous la pluie?

N'as-tu pas pensé à moi

Qui réclame ton amour

Autant que Zeinab et Omar. (3)

Balqis,

Tu es le trésor surréel

La lance irakienne

La forêt de bambou

Tu défies les astres dans leur noblesse

D'où tiens-tu cette force?

Balqis

Mon amie, ma compagne

Fragile comme un chrysanthème

Beyrouth et la mer nous sont étroits

Il n'y a plus pour nous d'endroits

Balqis

Toi l'incomparable

L'oeuvre sans rivale

Balqis

Les détails de notre histoire me taraudent

Et les minutes et les secondes me tenaillent

Chaque épingle à cheveux raconte une histoire

Chacun de tes colliers conserve ta mémoire

Jusqu'aux pinces de tes cheveux dorés

Qui rappellent à quel point tu étais adorée

Ta voix irakienne hante

Les rideaux

Les chaises

Les couverts

Tu reposes mais surgis

Des miroirs

Des anneaux

Du poème

Des chandelles

Des tasses

Et du vin rouge

Balqis ô Balqis

Si seulement tu savais

La douleur qui traîne dans tes lieux communs

Partout ton esprit flotte comme un oiseau

Dans un parfum de bois de Baume

Là tu fumais

Là tu lisais

Là, avec la grâce d'un palmier,

Tu coiffais tes cheveux

Pour accueillir nos invités

Plus vive qu'un glaive du Yémen

Balqis,

Où est ton flacon de Guerlain?

Et la lumière bleue?

Et la cigarette Kent

Qui ne quittait jamais tes lèvres?

Où est le chant d'Al Hashimi

Pour ma belle?

Ton peigne se souvient en pleurs de son passé

Peut-il souffrir aussi du manque d'amour?

Balqis, j'ai du mal à garder mon sang-froid

Au milieu de ces langues de feu et de cette fumée

Balqis

Ma princesse tu as brûlé

Dans une guerre de tribus

Que puis-je écrire sur l'absence de ma reine?

Ma parole est un cri.

Nous cherchons une étoile déchue

Et un corps ayant volé en éclats

Comme un miroir

Parmi un amas de victimes

Nous nous demandons, mon amour,

Ci-gît ta tombe ou celle du peuple arabe ?

O Balqis plus gracieuse qu'un saule

Quand tes mèches reposent sur mon épaule

Tu es ô ma reine une fontaine de noblesse

Balqis

Est-ce le destin des Arabes

D'être assassinés par des Arabes

Engloutis par des Arabes

Éventrés par des Arabes

Enterrés par des Arabes

Comment fuir un tel destin?

Le couteau arabe ne sait-il pas la différence

Entre le cou d'un homme et celui d'une femme?

Balqis

S'ils t'ont fait exploser
ils doivent savoir comme à Kerbala
que toutes les funérailles conduisent à des funérailles.

L'Histoire je ne la lis plus

Mes doigts sont en feu

Et mes vêtements souillés de sang.

Nous voici revenus à l'Age de Pierre.

Chaque jour nous ramène mille ans en arrière.

A Beyrouth la mer n'est plus

Depuis que tes yeux ont disparu.

La poésie réclame son poème

Aux mots inachevés

Mais personne ne répond.

La tristesse, Balqis, saigne mon coeur

Comme une orange qu'on presse.

Maintenant je connais la détresse des mots

Le fardeau du langage.

Moi le forgeur de lettres

Je ne sais plus écrire.

L'épée s'immisce dans ma poitrine

Et dans mes phrases.

Balqis, tu es comme toutes les femmes

La culture incarnée.

Qui a volé Balqis,

Le plus heureux des présages

La source de toute écriture?

Tu es l'île et le phare

Balqis...

Ma lune, ils t'ont ensevelie sous les pierres

Mais le temps est venu de lever le rideau

Lever le rideau

Lors de l'instruction je dirai :

Je connais les noms, les choses

Les prisonniers, les martyrs

Les pauvres et les déshérités

Et je dirai: je connais le tueur

Qui a passé ma femme par les armes

Et les visages de tous les délateurs

Je dirai: notre chasteté est débauche

Et notre foi immorale.

Je dirai: notre combat est mensonge

Et rien ne distingue

La politique de la prostitution !!

Lors de l'instruction, je dirai:

J'ai reconnu les assassins.

Et je dirai:

Notre monde arabe se spécialise

Dans le meurtre du jasmin

Et l'assassinat des prophètes

Et des messagers.

Même les yeux verts

Sont dévorés par les Arabes.

Même les cheveux, les anneaux,

Les bracelets, les miroirs et les poupées.

Même les étoiles craignent ma patrie

Et je n'en sais pas la raison.

Même les oiseaux fuient ma patrie

Et je n'en sais pas la raison.

Même les astres, les navires, les nuages,

Les cahiers et les livres

Et la source de toute beauté

S'oppose aux Arabes

Le jour où ton corps de lumière

A volé en éclats

Ô Balqis,

Ma perle précieuse

Je me suis demandé: tuer une femme est-il

Un passe-temps arabe

Ou sommes-nous à l'origine

Des professionnels du crime?

Balqis,

Mon foudroyant pur-sang

J'ai honte de mon Histoire

De ces nations qui achèvent les chevaux.

Depuis le jour où ils t'ont tuée

Ô Balqis

Toi la plus belle des patries

L'homme ne sait plus

Comment vivre dans sa patrie

Comment mourir dans sa patrie.

Je paye de mon sang le plus terrible

Des châtiments pour plaire aux gens

Les cieux m'ont rendu à la solitude

Comme les feuilles hivernales.

Les poètes naissent-ils de la douleur?

Le poème est-il un coup de poignard?

Ou suis-je le seul à narrer

L'histoire des larmes avec mes yeux?

Lors de l'instruction, je dirai:

Ma gazelle a été abattue par Abou Lahab (4)

Tous les voleurs – du Golfe jusqu'à l'océan -

Détruisent et brûlent

Entravent et soudoient

Agressent les femmes comme

Le voudrait Abou Lahab.

Tous les chiens vaquent à leurs occupations

Mangeant et buvant sur le compte d'Abou Lahab.

Pas de blé dans les champs si Abou Lahab dit non

Pas d'enfant qui naisse avant que sa mère

Ne soit passée entre les bras d'Abou Lahab

Pas de prison sans l'avis d'Abou Lahab

Pas de tête coupée sans un ordre d'Abou Lahab

Lors de l'instruction, je dirai

Comment ma princesse a été violée

Et comment ils se sont partagés

Le bleu de ses yeux

Et l'anneau de ses fiançailles

Et je dirai comment ils se sont partagés

Ses cheveux ondulant comme des rivières d'or

Lors de l'instruction, je dirai

Comment ils ont volé les versets

Sacrés et mis le feu au Coran

Je dirai comment ils ont saigné la beauté
et possédé sa bouche

Sans laisser de rose ni de raisin

La mort de Balqis est-elle la seule

victoire de l'Histoire des Arabes?

Balqis

Ma passion jusqu'à l'ivresse.

Les prophètes menteurs

Montent sur le dos des peuples

Sans livrer de messages.

Si seulement ils avaient

Cueilli une étoile ou une orange

De la triste Palestine!

Si seulement ils avaient

Rapporté des plages de Gaza

Un galet ou un coquillage!

Si seulement ils avaient libéré

En un quart de siècle

Une olive ou un citron,

Et effacé la souillure historique!

J'aurais alors remercié tes tueurs,

Balqis, ma passion jusqu'à l'ivresse.

Mais ils ont abandonné la Palestine

Pour assassiner une gazelle!

Que peut la poésie, Balquis,

Dans cette époque?

Que peut la poésie

Dans une ère égoïste

Amorale et lâche?

Le monde arabe

Est écrasé, opprimé,

Et sa langue a été coupée.

Nous sommes l'apogée du crime!

Balqis ils t'ont arrachée à moi

Ils ont arraché mon poème

Ils ont déchiré l'écriture et le livre,

L'enfance et l'espérance.

Balqis,

Ô Balqis

Tu es un ruisseau de larmes ruisselant sur les cordes d'un violon

J'enseignais à tes tueurs les secrets de l'amour

Mais avant la fin de la course

Ils ont abattu mon coursier.

Balqis

Je te demande pardon.

Peut-être as-tu sacrifié ta vie pour la mienne?

Je sais bien que tes assassins

Ciblaient mes mots, mon poème.

Ma beauté, repose en paix.

Après toi, la poésie est morte

Et la féminité s'en est allée.

De générations en générations

Les enfants réclameront

L'histoire de ta chevelure

Et les amants à venir te liront

Toi la maîtresse de l'amour

Et un jour les Arabes comprendront

Qu'ils ont tué la prophétesse.

T U E

L A P R O P H E T E S S E

1 - Samuel et al Muhalhil sont deux guerriers poètes de l'ère présislamique réputés auprès des Arabes pour leur courage et leur générosité. Pour la petite histoire, Samuel s'était converti à la religion juive au Yémen.
2 - Adhamiyah est un quartier de Bagdad sur les rives du Tigre
3 - Zeinab et Omar sont les enfants de Nizar Qabbani et Balqis
4 - Abou Lahab ou le "père de l'enfer", ennemi juré du prophète Mahomet, devait son surnom à ses pommettes rouges et à sa cruauté.

*Balqis est aussi le prénom de la fameuse reine de Saba, d'où les comparaisons avec la Balqis de Nizar. "

Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit
Je reponderai une seule fois ...
Car tu ne l'as plus jamais quitté

Jalal-Eddine Roumi
Catégorie : Citation
Publié le 22/06/2019
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 22/06/2019 à 13:50:06
c'est magnifique
merci Yuba
marinette
Posté le 22/06/2019 à 17:54:04
Quelles images fulgurantes et quelle précience dans l'estimation de l'avenir avait ce grand poète ! Cela a dû te demander un travail et un temps fous pour traduire, Assia ! Je suis admiratif, et de l'œuvre, et de ta traduction !
Le poète est prophète, voici une illustration. J'aime ce mélange d'amour, de déploration, qui fournissent sans doute les meilleurs poèmes. Et le versant politique est l'aspect prophétique et si lucide... Du Liban d'hier à la Syrie actuelle, le transfert existe entre ces deux nations qui ont quelques aspects en commun.
Félicitations, je mets dans mes favoris cette œuvre qui est plus qu'un poème, afin de la relire maintes fois et bientôt encore !
jacou
Posté le 23/06/2019 à 08:30:37
Quel travail de traduction Assia ! Je te félicite d'être aussi passionnée de poésie, ce poème m'a beaucoup émue et c'est grâce à icetea que nous avons la chance de découvrir des perles pareilles, c'est vraiment enrichissant... Je t'embrasse reine de poésie, bravo encore
grêle
Posté le 24/06/2019 à 11:02:40
Mille fois mercis à vous trois , Marinette , Georges et Marine !

Vos commentaires précieux m?encouragent à continuer vers cette lancée de traduction de la poésie de Nizar , le poète préféré des femmes arabes . Mais promis la prochaine fois je serai beaucoup moins longue et avec un poème qui est devenu une très célèbre chanson : attendez moi donc ! ;)

Bises :)
Yuba
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Tribune libre

28/03 12:26Yuba
En effet ...lol....le même message est reçu en mp pour moi.
28/03 11:48CRO-MAGNON
Super ! Icetea devient un site de rencontres ! Voir les commentaires reçus ce jour sur chaque poème déposé !
26/03 10:53Alphaesia
Merci Sarahg, bonne semaine à vous...
24/03 10:24Sarahg
Bonne semaine à venir à tous et toutes !
24/03 10:23Sarahg
"Quand le destin de quelqu'un s'accomplit, il faut sourire."
21/03 06:35Lys-Clea
Et Bonsoir cher Cro ! :)
21/03 05:16Altair
Ne jamais oublier que le printemps amène les troubles sociaux, braves gens!
20/03 01:20Sarahg
Que ce Printemps soit synonyme de vie et de bonheur !
18/03 03:47Sarahg
"Etre dans le présent est la condition de la paix intérieure."
18/03 03:46Sarahg
Belle semaine à tous !
13/03 08:39Bleuet_pensif
Bonne journée à tous !... :)
09/03 05:43Lys-Clea
Merci avec Retard, cher Sylvain .. Amitié !
08/03 02:52Capucine
Merci pour cette pensée pour toutes les femmes
08/03 12:00Yuba
Merci Sylvain ...bonne fête à toutes les Dames du site.
08/03 06:17romantique
EN CETTE JOURNEE BONNE FETE A TOUTES LES FEMMES POUR TOUT CE QU ELLES APPORTENT A NOS EXISTENCES ET AU MONDE !!...:)
01/03 11:11Chrysantheme
Il leur faut valider ce chef d'oeuvre d'écriture !
01/03 11:11Chrysantheme
C'est aujourd'hui que mon oeuvre passe en commission de lecture
29/02 12:20CRO-MAGNON
Tu peux écrire tous les jours et tu te reposes à chaque 29 février
29/02 10:15Chrysantheme
Et c'est mal parti
29/02 10:14Chrysantheme
si j'écris pas aujourd'hui je loupe le coche pour 4 ans

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