Ô montagnes du Liban garnis de leurs cèdres
Vous êtes les premiers avis de l'écho en retour
Ce soprano angélique que vous aidez à répandre
Petit à petit parvient au style musical de velours
Qu'Elle impose jusqu'à devenir célèbre
Fayrouz qui "turquoise " circulant à grands pas le Monde
Enchaine festivals et fêtes avec ce timbre
Qui épanche l'Art où toute une Culture inonde
Le folklore populaire devient une orchestration
Symphonique en rythmes subtilisés latins
La suite des tableaux sont des contes où traditions
Des mille et une nuit côtoient le jour du destin
Comme sont les "Ponts de lune" sur l'itinéraire
D'une vendeuse avisée de lanternes chorales
Arpentant de Damas au Caire légendaire
En faisant naitre du néant un théâtre musical
S'il prend des ampleurs vertigineuses
C'est que la voix d'une Diva le réinvente
Par fiction historique Orient désireuse
De messages puissants épousant combat à l'attente
On se souvient à Picadilly du "Roi et Hala"
Envoyée comme épouse par les étoiles
L'exil relate les Pays par hymnes à Yali lala
Exacerbé par un occupant aux visages sans voile
Multiples si la comédie est une figure fière
Ne ménageant le sens du commun sacrifice
Le fils compositeur a pris le relais des frères
"Eh fi amal" est ce parfum où l'espoir est servi sans artifice
C'est un hommage à l'immense star libanaise de la chanson:
Fayrouz
Et fih Amal : Oh il y a de l'espoir
Les phrases entre "" sont les noms de comédies musicales
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Arts
Publié le 17/01/2020
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Je me souviens d'avoir entendu cette immense chanteuse à la voix de velours dans un restaurant libanais du Sud, me rapprochant ainsi de cette Méditerranée qui conjugue les destinées, musicales et autres. Souvenir impérissable, louange à qui me dit que c'était Fayrouz qui interprétait ses meilleurs morceaux ! Bel hommage d'Assia à Fayrouz, envoûtant la vie ! Dans mes favoris. | |
jacou |
Toute la magie de l'Orient est dans ce poème ou la voix de Fayrouz plane, limpide, comme le ciel du Liban. | |
eliosir |
@ Georges, ravie que cet hommage évoque tant pour toi, une heure heureuse qui semble désormais appartenir et à jamais à une nuit parmi les mille que chante Fayrouz...les favoris qui te remercient te promettent aussi une prochaine traduction ! @ Eliosir, quel beau compliment ! Si la voix de Fayrouz plane , le poème ne cherche plus sa voie mais qu'il est plutôt bien arrivé à sa destination . Merci encore infiniment à vous deux ! Bises :) |
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Yuba |