Ce jardin est-il entré en mode silence?
Ou alors c'est juste une autre apparence ?
Deux charmes gris bien déclinés s'y superposent
L'histoire qui sera contée aux noms des roses

Imagées malgré ce dégradé affairé
A voiler de brume la trace du portrait
Lorsqu'enfin le blanc immaculé s'y invite
Un coton qui retouche à son insu le site

Si les yeux sont sous réalité virtuelle
Derrière leur miroir brillant tout un ciel
Où l'esprit qui rejoint par le froid le raccord
Donne les nouvelles qui manquent au décor

Jeu de piano lointain sublime l'instant
C'est la tendresse qu'écoute le temps
Avalanche apparentée à nos mains sensibles
Ou bain de lumière pour nos rêves possibles

En retrait une attente affectionne et tremble
C'est un chevalet visible sous l'ensemble
De la terrasse se voit un temple en écrin
Flein prêt à s'emplir en mai des fleurs du jardin