Ce sont tes pupilles mouillées de larmes qui me plongent dans l'immensité d'un vide absolu. Angoissé, tourmenté par les falaises de l'impossible.
Tout est perdu.
Rien n'y fait, ni mise en scène ni rien …
Le désespoir point, jaillit puis enfin se déploie.
Tes larmes, porteuses de l'espoir, fuient en l'emportant avec elles. Et c'est lorsque l'envie devient trop pressante que je succombe une nouvelle fois à la réconciliation de ton corps avec le mien.
Ton souffle saccadé dans mon cou me rappelle à la réalité indubitable qui manque de m'emporter moi aussi dans les abysses. Je m'accroche alors, comme un naufragé à sa bouée, au bleu profond de tes yeux humides afin de résister à ma débâcle intérieure.
Les nuages se dissipent peu à peu devant la tristesse qui baigne tes bleus divins afin de n'accabler pas plus ta jolie tendreté.
La tempête encore obscurcit mon cœur, qui toujours accroché à ton regard ne peut y renoncer. Ainsi, même quand tu larmoies dans mon cou, je ne peux oublier la profondeur de tes yeux. Et ton sourire mélancolique ne fait que s'ajouter à la douleur de ton retour à l'anonymat de mon cœur.
Je ferais un pas en avant à chacun de ceux que tu feras en arrière sous l'obligation.
Mes doigts retiendrons les tiens aussi longtemps qu'ils le pourront, jusqu'au dernier instant, au dernier regard qui sonnera alors le glas de nos ardeurs et l'aurore de nos regrets.
Ballotté dans un flot de regrets je ne pourrai serrer contre moi que le souvenir subtil d'un regard sublime et hypnotique.
Ce qui m'intrigue dans tes yeux, ce n'est pas tant mon reflet, ni le fait qu'ils soient si beaux, mais qu'à travers eux je me sente comblé. Quand je me vois dans tes yeux, je me vois dans ta vie …
Ce vendredi là restera à jamais dans mon cœur comme la plaie saignante d'un amour disparu trop vite …

Ya what ever.