Egaré sur le chemin de l'enfer,
Ma paranoïa était mon seul calvaire,
Un manque de confiance en soi,
Donne l'impression que tous les doigts,
Sont pointés vers toi,
J'ai trop joué au Calimero,
Ça m'a rendu miro,
Face au bonheur,
Trop de larmes,
Pour trop d'erreurs,
Qui ont fait grandir mon âme,
Quelques rencontres,
Quelques mains tendues,
Grâce à qui je me rends compte,
Que ma vie n'est pas si tendue,
Quelques sourires,
Quelques rires,
Quelques échanges,
Qui changent,
Un homme,
Et gomment,
Toutes ces cicatrices,
D'un môme,
Qui se croit si triste,
Car en pleine crise,
Alors, viens la tise,
Ou pour certains, le chite,
On se sent incompris,
Donc on devient impulsif,
Tels des pits,
Mais, ce n'est que du feu,
Qui nous effrite tels de la beuh,
On a l'impression que la vie,
S'acharne sur nous, l'ami,
Mais, c'est parce que,
On a de la merde dans les yeux,
Ouvre les comme je l'ai fait,
Et même si tout n'est pas parfait,
Profite de ce que tu as déjà,
Et si tu veux plus, bas-toi,
Les meilleurs amis sont francs,
Quitte à être blessants,
J'aime qu'on soit objectif quand on m'évalue,
Car c'est comme ça, qu'on évolue,
J'ai trop de gens à remercier,
Que je ne saurai par qui commencer,
Toute façon, pas besoin de citer de noms,
Les vrais se reconnaîtront,
Un ex-ange aux ailes déchus,
Qui a retrouvé goût à la vie,
Satan doit être déçu,
Là où les miens sont ravis,
L'heure de la rédemption,
Me pousse à la rédaction,
D'une nouvelle poésie,
Des mots et une magie,
Qui m'ont guérie,
Mais, loin d'être un génie,
Je ne veux pas qu'on me prenne pour modèle,
Car il y a un fossé entre ce que j'écris et mon réel,
Car comme bon nombres d'artistes,
Je ne suis rien d'autre qu'un critique utopiste,
Mais, je reste avant tout un être humain,
Avec ses faiblesses et ses défauts, pas plus malin,
Pas plus serein, pas plus sain, qu'un autre,
Coupable des mêmes fautes,
Mais dorénavant,
Croquant la vie à pleine dent,
Car il faut apprendre à profiter de l'instant présent