(Réédité)
L'âme glisse vers un savoir toujours plus grand
Et des airs de justice la rendent épatante
Jusqu'à ce qu'elle rencontre sur son cadran
Le réconfort d'une sécurité patente
Puisque son alimentation tantôt si saine
Cesse de la fournir aux grains de la vertu
Elle s'enchâsse d'une torpeur pourtant sereine
Et lui fait me demander : « pourquoi erres-tu ? »
Certains y arrivent plutôt tard dans la vie
Engrangés d'un long savoir durement acquis
De celui-là devrait-on consulter l'avis
Il forgea sa sagesse du jour qu'il naquit
C'est aussi refuge pour les âmes perclus
Arrivées là après avoir si vainement
Poursuivi des idéaux, puis d'avoir conclus:
Que ceux-ci étaient de fallacieux raisonnements
Elle se dresse parfois tel la forteresse
Dans les champs solitaires des gens dépravés
Quand les uns affichent une veule sécheresse
Il faut faire attention car certains y sont nés
Dans ce lieu où le risque y est en aversion
Où l'homme jouit de la vie comme du bétail
J'irai un jour, plus vieux, leur donner ma version
De ce que fut pour moi le monde et ses batailles
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Bonsoir, Précieuse Sécurité .. mais en quelles Conditions ? Bravo , Lys-Clea |
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Lys-Clea |
Effectivement. Question judicieuse. Merci. |
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Weedja |
Une réflexion très intéressante. Mais que servirait de savoir si derrière cela n'améliore pas la condition humaine? Je me pose souvent la question... Merci pour la réédition de ce poème, car étant encore relativement nouvelle (inscrite depuis octobre dernier), cela m'a permis de le lire :) |
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Matriochka |