Parfois, sur un chemin redondant,
La beauté des anciens souvenirs se ravive,
Mais alors, dans la peine de l'instant,
Nous restons, contraints, sur une unique rive.

Tombe la neige, sur les herbes de ce moribond côté,
Le silence, trop présent, écrase notre passage.
Pourtant, dans l'eau éreintée se voit reflétée,
Une nouvelle voie, qui laisse entrevoir l'espoir sur son sillage.

Les fleurs là-bas, sont-elles aussi claires que l'on peut croire ?
Est-ce bien moi que je vois marcher là-bas ?
Je ne peux traverser le courant, car au loin je peux voir,
La fin d'une partie de moi; et pourtant, je suis las.

Cependant, tout chemin n'est pas sans retour,
Neige et douce brise pourront à jamais tomber et souffler,
Et la clarté des étoiles, illuminer toujours,
Tout ce qui est à espérer.