Oh petit homme,
Qui cache son visage de moitié,
Tu voudrais crier haut et fort liberté !
Mais tu t'étouffes dans la norme
Et restes dans un confort sans forme
D'une vie qu'on écrit à ta place
D'une vie qui laissera de toi nulle trace.
Oh petit homme,
Laisse donc faire la machine de l'oseille
Murmurer son spleen à ton oreille
Sans ailes, tu t'en iras, goût amer dans la bouche
Avec la horde de sa Majesté des mouches.
Oh petit Homme,
Pourquoi avoir vendu ton corps
Pour Le compte des croques morts ?
Tu t'étonnes encore de bien d'injustices
Qui capitonnent ton quotidien plein de vice.
Oh petit homme
Te voilà à genoux devant les misérables
Petit homme cassant devenu exécrable
Tu perds la boule, souhaites qu'on en finisse
Aliéné sans le savoir d'une matrice !
Oh petit homme
Regarde comment ils eclatent tes rêves ?
Et régale le diable de tout son être
Toi qui a donné la main de ton enfant, son corps
Pour la propriété de ses croques morts !
Toi qui s'étonne maintes fois encore...
Oui petit homme,
Elle me fait rire l'arrogance de tes discours
Toi qui pries l'amour et ses détours
Mais qui vends sa progéniture,
Son enfance aux comptables
Tel un marchand de confiture
Pour que tu entendes la paix à ta table.
Comment digères tu petit homme ?
Les faire s'assoir dans les classes du désespoirs
Pour qu'ils broient leurs derniers sourires dans le noir.
Comment acceptes tu, de ne voir que ta personne ?
Que si vite, comme un lâche, tu abandonnes !
Et de justifier que plus rien ne t'étonne ?
Comment ?
Oh petit homme
Si par miracle tu ne souhaites pas partir
Tel un lamentable martyrs
Envoie ton cœur dans le silence,
bats toi, change la donne !
Avant que vienne l'heure de la sentence
Car tu n'es petit que par ton ignorance,
Et même si brûle l'amour de la délivrance
Tant que tu seras marié au néant
Tu te répandras comme ses milliards d'enfants
Fantôme errant dans les rues de France !
Vieil arbre, le 21/12/2021. Solstice d'hiver.
Écrit par Viel arbre
La seule chose qui soit mauvaise, c'est l'ignorance et l'indifférence de l'homme à l'égard de la nature magique qu'est la sienne. Carlos Castaneda.
Catégorie : Politologie
Publié le 23/12/2021
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