Des cris dans la cité
Une armée de bandits
Leur colère brandit
Contre les policiers
Maudits laissés-pour-compte
Des tags gravant la haine
Juste à côté des bennes
Les dealers font les comptes
Décret d'état d'urgence
Tirs sur les ambulances
Délits pris en flagrance
Journées et nuits d'errance
Jeunes sur le carreau
Herbe dans les cerveaux
Rodéos de scooters
Balafres au cutter
Grandes tours en béton
L'ascenseur est en panne
Les idéaux se fanent
Sous le gris horizon
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Commentaires
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Posté le 15/10/2021 à 09:22:29
extrêmement bien écrit, une réalité montrée du doigt l'oeil perçant C'est aussi très visuel, les images montrées sont dans notre album cérébral, elles défilent à la lecture |
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Edelphe |
Posté le 15/10/2021 à 17:48:42
Un regard cru et ô combien réel sur cet horizon urbain sans humanité où la loi de la jungle s'est imposée à tous et où tout est inversé, faussé, souillé. Votre plume acérée nous pousse à nous interroger : Quelles solutions pour cet univers sans sortie ? |
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Ombrefeuille |
Posté le 15/10/2021 à 19:10:01
Bonsoir, On voit aisément la Scène .. Bravo Vermeil .. LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 16/10/2021 à 16:42:05
Comme une suite à votre précédent poème "Retour au départ", tout aussi percutant. La loi impitoyable qui règne entre ces grandes tours de béton inhumaines est évoquée d'une manière incroyablement puissante par vos vers courts et le rythme rapide de votre écriture, et en quelques mots, vous allez au coeur du problème. J'aime beaucoup la référence au gris, couleur dominante de ce monde qui peut nous paraître si lointain, et qui est pourtant parfois si proche géographiquement parlant. Bravo, et merci à vous pour ce poème "coup de poing". |
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Matriochka |
Posté le 16/10/2021 à 18:46:16
Merci Edelphe, Ombrefeuille, Lys et Matriochka pour avoir commenté un poème que je voulais percutant. Heureusement, la réalité de ces quartiers ne se résume pas à ce que j'en ai écrit. Mais que fait la République à part réprimer ? | |
Vermeil |