Le ruisseau s'étire comme un serpent liquide
Se frayant un chemin parmi des roches brunes
En jouant sa musique ensemançant les dunes
Où un vagabond va trop jeune pour les rides

Il a dans sa besace une piècette d'or
Des rêves dans l'esprit qui le mènent au loin
Libre pareil au vent il mène son destin
Nimbé de solitude et la santé au corps

Quand apparaît la lune environnée d'étoiles
Il s'allonge dans l'herbe où d'amicales fleurs
Libèrent leur parfum aux multiples senteurs
Permettant à Morphée de le couvrir d'un voile

Le soleil bienveillant provoque son éveil
Il s'enivre des mets que lui donne Nature
Puis reprend sa marche sans forcer son allure
Dans l'aube florissante aux tons doux et vermeils

Parfois un vol d'oiseaux s'ébat à l'horizon
Il aime à regarder leurs ailes qui s'élancent
Dans un ballet synchrone aussi beau qu'une danse
Indiquant un ailleurs dont il ne sait le nom