Une grosse mouche bourdonne bruyamment
Elle semble affolée et se cogne aux fenêtres
Au dehors un ciel gris qui pleure abondamment
Gronde soudain de rage : un éclair vient de naître
Le vent impétueux soulève l'Océan
Des vagues déchainées s'échouent à l'aveuglette
Sur la plage mouillée où quelques goélands
Perchés sur un rocher cerclent de frêles mouettes
Tanguent sur les flots fous des navires anciens
Dont les voiles gonflées subissent la mitraille
Des gouttes de pluie drues qui tombent en essaim
Comme un fier bataillon fondant sur des murailles
Les volets des maisons se ferment un à un
Le peuple intimidé souhaite fuir la cisaille
De l'orage furieux que souffle le lointain
Et qui sème terreur, destruction et pagaille
Les bois sont arrachés, des monuments s'écroulent
S'échappent en hurlant d'apeurés animaux
Des cochons, des brebis, des vaches et des poules
Ainsi que des chevaux qui partent au galop
De longues minutes dans le tourment s'écoulent
Puis progressivement le calme revient
La tempête cesse, de la lumière coule
Sur l'azur apaisé qui redevient serein
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Temps d'orage que j'adore, mais si impressionnant, magnifiquement grondant dans ce poème du tonnerre... Merci Vermeil ! | |
Ombellune |
Bonsoir, L'Orage : Beauté et Peur .. Spectacle magique chargé d'Electricité .. Après la Violence, vient toujours l'Accalmie ! Lys-Clea |
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Lys-Clea |
Un orage savamment raconté que j'ai suivi à la fougue de ses mots | |
fee-de-ble |
Merci Ombellune, c'est vrai qu'un bel orage est agréable à observer. Oui Lys-Clea! Merci fee-de-ble, la foudre fougueuse des mots! |
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Vermeil |
Bonjour Vermeil? Osmose parfaite de ton coeur et de l'élément. Tran scription d'une vibration où l'image et les mots, tonnent comme si nous y assistions. Merci. Amicalement, Daniel. |
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pense-contemple et versifie |