Où donc partirons-nous quand nos terres brûlées
Par de vils orpailleurs ne seront que fumée?
Ils sont comme aveuglés par leur désir d'argent
Détruisant sans pitié notre environnement
Pouvons-nous sans agir observer nos contrées
Peu à peu dévastées par de longues saignées ?
Nous devons résister s'il le faut jusqu'au sang
Pour mettre fin enfin au carnage incessant
Nos vieilles traditions, notre langue ancestrale
Périraient avec nous. La lutte est inégale
Mais nous nous défendrons contre l'envahisseur
Ô esprits des forêts, Ô ancêtres vainqueurs
Nous ne faiblirons pas malgré les sourdes peines
Car nous voulons vivre, nous autres indigènes !
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Commentaires
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Posté le 06/03/2023 à 14:18:22
Beau sonnet sur le thème nécessaire du respect de l'autre. Hélas! des indigènes, en reste-t-il? |
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Bella de Vnirfou |
Posté le 06/03/2023 à 16:11:35
Il en existe encore, notamment en Amazonie, au Brésil. C'est à eux que je pensais en écrivant ce sonnet. Merci pour votre commentaire Bella | |
Vermeil |
Posté le 06/03/2023 à 21:33:11
Bonsoir Vermeil. Votre poème témoigne d'une grande empathie et il est très très bien écrit. Merci. |
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Charlie |
Posté le 06/03/2023 à 22:52:48
Merci Charlie | |
Vermeil |