Un café sans caféine
Succédané pour damné
Infortuné condamné
Flirtant avec l'héroïne
D'un roman sans conclusion
D'où fleurissent des questions
Brûlantes comme les mines
Disséminées dans un champs
Qu'envahissent des enfants
Aux attendrissantes mines
Interminables journées
Parasitées par l'ennui
Que vient prolonger la nuit
Aux étoiles déchirées
Comme un homme alcoolisé
Dans ses larmes enlisé
Impitoyables pensées
Qui sont autant de couteaux
Aimant lacérer la peau
De son âme torturée
Des tourments dans le sillage
De l'aliéné inconnu
Aux délires décousus
Dont les mystérieux présages
S'en vont rejoindre les cieux
Obscurcis et ténébreux
Oû errent de vieux nuages
Fracturés par des éclairs
Qui font frissonner les chairs
Depuis d'insondables âges
Dans sa conscience pâlie
Est absente la raison
Sur le trône ses passions
Gouvernent dans l'anarchie
Ses monologues sans fin
Oublient hier et demain
Passe doucement sa vie
Dans un éternel présent
Est anéanti le Temps
Aux confins de sa folie
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Tout ici est d'une justesse que je qualifierai de "clinique", et votre plume sait rendre ce portrait intense par un choix de mots qui va fouailler les profondeurs de l'âme en déroute. |
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Ombrefeuille |
Bonsoir, A penser que l'Auteur est entré dans l'Ame profonde de l' Aliéné en Question ! Bravo !!! LyS .. |
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Lys-Clea |
Prenant! Le lent processus de l'aliénation est rendu avec une intensité décuplée par les vers courts, des mots qui touchent juste et le jeu des sonorités qui se répondent entre elles. Je termine cette lecture avec l'impression d'une existence qui n'est pas vécue, et admirative de la façon dont vous avez su l'exprimer. |
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Matriochka |
Merci Ombrefeuille, Lys et Matriochka | |
Vermeil |