Je me suis pris un gros mur
En voulant jouer les durs
Mon identité se fissure
Comme un vieux pot de peinture
Chaque jour ça recommence
Mon esprit pris de démence
Ressasse des obsessions
Paralysant mes actions
Le passé fait irruption
Dans mon coeur par effraction
Pareil aux punks mon futur
Est un paysage obscur
Trafiquant de confusion
Contremaître d'illusions
La vie couleur malabar
Devient sombre dans les bars
Des humains sur les trottoirs
Font la manche sans espoir
Elle a levé ses jupons
Pour un foulard Louis Vuitton
Un type a giflé Macron
Faisant du roi le bouffon
Les chinois vont dans l'espace
Confucius est dans la place
Chacun veut laisser sa trace
Que le Temps qui passe efface
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Commentaires
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Posté le 11/07/2021 à 00:45:20
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Des idées en vrac Qui s'enchainent Dans une belle cohésion Et dans le rythme Bravo Vermeil ! |
Yuba  |
Posté le 11/07/2021 à 11:50:21
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Un texte qui percute sans faire de mal Et joliment terminé, le dernier vers est fabuleux |
| Edelphe |
Posté le 11/07/2021 à 15:53:18
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En vrac peut-être, mais percutant, avec quelques traits bien décochés, et une certaine dose d'humour sur un rythme rapide, ce que j'apprécie car cela renforce le fond du propos. Un poème qui va droit au but! J'ai aussi vivement apprécié "L'été", dans lequel vous restituer en quelques vers l'âme de cette saison. Deux partages que j'ai pris un vrai plaisir à lire, merci à vous! |
| Matriochka |
Posté le 12/07/2021 à 17:40:05
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Un portrait assez juste de notre époque de folie où un pays immense, non content de tout l'espace qu'il possède, entreprend de conquérir la terre de façon sournoise par le biais de "relations commerciales" et où un mec qui s'est prétendu "investi par le peuple" (Y pouvait pas me d'mander, non ? Je te me vous l'aurais désinvesti fissa !!!), un bouffon même pas drôle, croit délivrer un message (Si-si ! C'est qu'il y croit, lui !) par le moyen express d'une taloche, volant au passage la portée médiatique de la visite de Jupiter dans la Drôme, et où, encore, des nanas en passent par la passe pour se payer des trucs de luxe qu'on leur fait miroiter comme indispensables ... La liste serait longue, et vous en avez esquissé l'essentiel avec le talent qu'on vous connaît et en des vers brefs dont j'apprécie la force de frappe (oups !) |
| Ombrefeuille |
Posté le 12/07/2021 à 18:25:39
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Bonsoir, ça va en Vrac mais le Temps le gravera Intact .. :) Bravo ! LyS .. |
| Lys-Clea |
Posté le 14/07/2021 à 15:10:08
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Merci Yuba, Edelphe, Matriochka, Ombrefeuille et Lys-clea. La référence à Confucius est tirée d'un concept figurant dans ses "Entretiens": "l'harmonie entre le ciel et les hommes". |
Vermeil  |
Commentaires
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