Au fond de ton regard se pose,
Tel les filandres d'araignées,
Un effilé rideau cristallin,
Qui emmène ton âme si loin,
Loin vers l'inconnu, vers autre chose,
Et sur le sol ton corps git,
Quant à nos yeux, ils sont envahis,
D'une eau claire et argentées,
Complément de la paye du prix,
De ce qu'on commence déjà à regretter,
De nos mains tachées de sang,
Et de nos lèvres qui ne prononcent son,
Nous implorons ta libération,
Car s'est évanouit l'espoir d'antan,
Divinité céleste,
Dans un halo de lumière,
De l'ouest comme de l'est,
Entend nous, entend nos prières.
Écrit par Tristitia
La vie ne tient qu'à un fil, qui finit tôt ou tard par casser.
Catégorie : Triste
Publié le 24/04/2011
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Commentaires
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Posté le 24/04/2011 à 10:10:52
que d'émotions face à ce tableau dramatique ! quel beau poème et quelle belle prière | |
philomène |
Posté le 30/04/2011 à 06:36:55
Merci beaucoup ! | |
Tristitia |