Lorsqu'il déplie son corps dans l'ombre de l'étude,
Dans ces belles langueurs, ces ennuis d'autrefois,
L'ardoise, extasiée, lentement se dénude ;
Il tient sa craie entre deux doigts.
La rumeur du lointain vient enlacer le jour,
Et ricoche humblement sur les cahiers ouverts.
Ses longues mains brunies, dans l'espace alentour
Ont quelque chose des mains d'un père.
Il s'applique, et les flancs de sa calligraphie
Valsent en dessinant de subtiles caresses.
Ses mots chantent alors un beau charivari,
Dans d'élégantes maladresses.
Quand la vêprée s'étend, humide, entre les lignes,
Que s'endorment en silence, invisibles, les verbes,
Le cours s'ouvre soudain comme un amas de ruines,
Qui a perdu de sa superbe.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Divers
Publié le 17/05/2016
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Commentaires
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Posté le 18/05/2016 à 03:37:29
L'image est bien trouvé mais je n'ai pas compris le sens final. | |
eric |
Posté le 20/05/2016 à 08:00:48
Oh, que j'aime l'atmosphère qui se dégage de tes vers ! Je ne me lasserais jamais de te lire Bravo pour ce poème |
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Poesie nocturne |
Posté le 15/12/2020 à 16:27:36
Du travail d'orfèvre. | |
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