Dans l'antre des grands pins, les vents à l'unisson
Tendaient leur lent silence à travers la forêt.
À l'usure des chênes, maîtres de déraison,
La solitude bruissait au cœur des bosquets.
Elle s'est arrêtée là, l'auto des amoureux,
Sur l'écueil des neiges, ouvert à sa venue,
Au pied des sapins verts, des frênes courageux.
La brume s'est rejetée, rôdeuse, éperdue.
Dans les bras l'un de l'autre, enlacés tous deux,
Pareil à un seul être de ciel et de phrases,
Ils perçurent alors où se trouvait le feu,
Qui traîna Prométhée sur le mont Caucase.
Qui neigera enfin, vivront-ils s'Il le veut ?
De la terre et des cieux par longtemps parcourus.
Puisqu'à l'horizon, le monde paraît si bleu,
Ils vivent leur secret, posément étendus.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Amour
Publié le 25/11/2013
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Commentaires
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Posté le 26/11/2013 à 05:02:55
Ce que j'aime dans ta poésie c'est avant tout son originalité. | |
thimothee |