Quand j'entends parler de ces murs bâtis pour les reines
Mais où les rois s'égarent, dans des chaînes incertaines
Quand j'entends les cris qui font des hommes des porcs
Je murmure : « Croyez-vous que les femmes sont sans tort ? »
Par mes yeux, par ma chair, j'ai vu l'autre miroir
Un reflet inversé, un monde à décevoir
Et quand la voix féministe s'élève en hypocrisie
Je vois un déni tissé d'ombres et de non-dits
Et puis ces mots sur la violence charnelle
Comme si rien d'autre n'était essentiel
Sérieusement, est-ce là votre sommet ?
Quand tant de cœurs brisés restent à ramasser ?
Je sais qu'en parlant ainsi je deviens cible
Que les flèches pleuvront, que l'on me rendra risible
Certains voudraient même me voir souffrir
Mais laissez-moi un instant vous faire réfléchir
Violer un homme ou une femme, briser leur corps entier
Ne les mènera jamais aux éclats d'un esprit morcelé
Leur âme, bien que blessée, reste une mer profonde
Mais l'enfant fragile se perd dans ses ondes
Le cerveau d'un enfant est un cristal en fusion
Fragile sous le poids des coups et des illusions
Alors quand j'entends des femmes se comparer aux enfants
Je vois une quête de double couronne en prétendant
C'est vouloir être l'enfant pour la tendresse qu'il attire
Tout en gardant l'adulte pour le pouvoir qu'il inspire
Mais ni homme ni femme n'est un enfant perdu
Et aucun des deux ne peut prétendre à cet absolu
Alors quand j'entends placer les douleurs féminines au sommet
Au-dessus des cris d'enfants oubliés dans leurs forêts
Mon cœur se serre et ma main voudrait frapper l'égoïsme humain
Pour réveiller ces âmes qui oublient les plus vulnérables chemins.
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