Mes versets sans artifice ni faux-semblant révèlent mon cœur
Départs forcés : une cicatrice qui mon essence marqua
Chaque mot évoque Manon, ma muse au chant alexandrin
Aimer une étincelle, qu'un jour fut effacé
À nos pactes sacrés pour toujours sceller

Existence tissée de chimères, vaine et sans corps
Contournant sa fin, révélant horreurs, cruautés
Contes obscurs, le mystère persiste
Poursuivi, sans répit

Dernier appel, un mensonge déloyal
Demandant mon suicide, rejoigne son Alter
Jadis, j'étais, moi-même, son double d'autrefois

Rêveur crédule, j'ai cru au mirage captivant
Ne discernant pas cette tromperie perverse

Seul gardien de cette réalité obscure
Toujours loin de sa révélation complète

Elle, si chérie, s'est perdue dans l'ivresse
Sans explication, ses pas me fuient

La fidélité l'effraya en moi : une énigme
Elle, enfant, trahie, blessée
Son cœur, autrefois joyeux, brisé, déchiré
Cette saga a semé en moi les graines du spleen

La femme qui m'a donné le jour, tous les six mois, à l'hôpital
Compagnon à fourrure, empruntant la phase terminale, vers l'au-delà

Une rancœur, un ressentiment à l'égard de notre monde
Vrai, nous devenons parfois ce qui nous a cicatrisé
Parfois, je fantasme sur la vengeance

Préservant mon essence, pourtant, suis un esprit blasé
La paix est-elle la fille de l'ignorance ?

Un monde assoupi, mais paisible
Est-il notre danse continuelle ?

Apporter le bonheur aux cœurs, les rendre semblables
À ceux qui les ont meurtris, car l'ego s'en trouve affermi ?

Tant de sagesse, je détiendrais
Comme si toutes les réponses étaient à moi destinées
Mais je méprise ces vérités ; peut-être par humanité ?

Sans illusions, la mort ne m'atteint plus
La conscience n'est pas effacée
Mais se réincarne dans d'autres êtres vivants

La vie demeure inhérente
Je ne suis pas un poète, mais un pèlerin de vérité sans fin.

Écrit par Taiyou
Taiyou - Hikari - Rouk
Catégorie : Histoire
Publié le 30/08/2024
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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12/09 12:28Plume borgne
si petit est-il le fil
12/09 12:28Plume borgne
peut être que la différence entre la ficelle et le fil c'est que la ficelle est constituée de fil
12/09 12:24Plume borgne
Tournez à gauche à septembranche ment
11/09 08:25Gemini
Raphael rafola du raffut que le rat fit
07/09 04:58Chrysantheme
étant libertins ils ont soif de liberté sans être libertaires
07/09 04:52Chrysantheme
étant coquins ces ânes voient ces poèmes tel un sésame pour les âmes
07/09 04:51Chrysantheme
très grosse est-elle la ficelle ?
07/09 04:50Chrysantheme
toutefois la lecture des poèmes de Bella ne leur étaient point difficile
07/09 04:49Chrysantheme
en effet ces chatoyantes chattes côtoyaient d'ânonnants ânes
07/09 04:43Bella de Vnirfou
Chatoyaient-e lles, ces chattes ? Ânonnaient-il s, ces ânes ?
07/09 01:17Chrysantheme
Nous charroyâmes des ânes vous charroyâtes de chatoyantes chattes
05/09 07:42Chrysantheme
Je charroie des chats rois sans charrier
03/09 09:17rogertibart
Merci pour la réponse Bella ;-)
02/09 06:18Bella de Vnirfou
Un temps de Normand : couci-couça.
01/09 06:53rogertibart
Quel temp vous avez en Normndie ?
01/09 09:17Chrysantheme
Insipide est la tribune quand manquent de goût les tribuns
31/08 07:55Plume borgne
Bizar bizar
31/08 04:33Gemini
5067 poèmes au jus avant les 10000 !
30/08 07:07Bleuet_pensif
Déj� la période de la rentrée. Le temps passe vite...
23/08 03:21Chrysantheme
ok biloute

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