Mes versets sans artifice ni faux-semblant révèlent mon cœur
Départs forcés : une cicatrice qui mon essence marqua
Chaque mot évoque Manon, ma muse au chant alexandrin
Aimer une étincelle, qu'un jour fut effacé
À nos pactes sacrés pour toujours sceller
Existence tissée de chimères, vaine et sans corps
Contournant sa fin, révélant horreurs, cruautés
Contes obscurs, le mystère persiste
Poursuivi, sans répit
Dernier appel, un mensonge déloyal
Demandant mon suicide, rejoigne son Alter
Jadis, j'étais, moi-même, son double d'autrefois
Rêveur crédule, j'ai cru au mirage captivant
Ne discernant pas cette tromperie perverse
Seul gardien de cette réalité obscure
Toujours loin de sa révélation complète
Elle, si chérie, s'est perdue dans l'ivresse
Sans explication, ses pas me fuient
La fidélité l'effraya en moi : une énigme
Elle, enfant, trahie, blessée
Son cœur, autrefois joyeux, brisé, déchiré
Cette saga a semé en moi les graines du spleen
La femme qui m'a donné le jour, tous les six mois, à l'hôpital
Compagnon à fourrure, empruntant la phase terminale, vers l'au-delà
Une rancœur, un ressentiment à l'égard de notre monde
Vrai, nous devenons parfois ce qui nous a cicatrisé
Parfois, je fantasme sur la vengeance
Préservant mon essence, pourtant, suis un esprit blasé
La paix est-elle la fille de l'ignorance ?
Un monde assoupi, mais paisible
Est-il notre danse continuelle ?
Apporter le bonheur aux cœurs, les rendre semblables
À ceux qui les ont meurtris, car l'ego s'en trouve affermi ?
Tant de sagesse, je détiendrais
Comme si toutes les réponses étaient à moi destinées
Mais je méprise ces vérités ; peut-être par humanité ?
Sans illusions, la mort ne m'atteint plus
La conscience n'est pas effacée
Mais se réincarne dans d'autres êtres vivants
La vie demeure inhérente
Je ne suis pas un poète, mais un pèlerin de vérité sans fin.
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