À toi que j'aime, flamme vacillante, oscillant entre la pénombre et l'éclat
Tu laisses derrière toi les chaînes d'un corps marchandé
Abandonnant les fragments d'un passé âpre comme le vin
Pour ne laisser transparaître qu'un souffle éclairé
Tu m'appelles : « Mon Amoureux »
Avec des yeux brillants, telle une enfant
Si mignonne et si tendre…
Tu rêverais que nos âmes s'entrelacent
Comment pourrais-je t'aimer, me dis-tu, toi
Fragile mosaïque, blessée et pourtant le plus pur des échos ?
Amoureuse, tu chuchotes des mots fragiles comme des pétales
Peignant un avenir fait de foyers ardents et de cœurs vibrants
Une cathédrale d'amour que nous bâtirions à deux, dis-tu
Un refuge sacré pour les âmes errantes que le monde a oubliées
Ô toi, dont les larmes coulent avec la force des fleuves pour la souffrance d'un chat
Toi qui trembles devant l'écho d'un soupçon d'égoïsme
Toi qui trouves dans chaque éclat d'amour un élan vers l'avenir
Toi, enfant des crayons, esquisse de mondes remplis de couleurs
Douceur fragile, bourgeon éclatant sous la pluie
Toi qui te reflètes en moi, miroir de nos vies
Nous sommes Narcisse, captifs de nos reflets
« Doucement », murmures-tu
« Un pas après l'autre », dis-je
Et toujours revient le conseil maternel :
« Un couple où le sexe et l'argent dominent est un couple voué à la ruine »
Tu dis être trop, une clameur dans un monde aveugle
Une lumière trop vive pour un univers qui détourne les yeux
Mais pour moi, tu es une onde, un infini en mouvement
La plus belle humaine que mes yeux aient un jour vue.
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