Il me souffle des mélodies comme il pousse des fleurs sur les bords de mon âme
le monde y tisse ses harmonies subtiles et je dissone comme il plaît à me cœur de chanter
l'aube est-elle rose -geint doucement le violon qui dessine au ciel la rosace de mes chagrins
le soleil brasse ses hautes orgues aux grondants rayons du zénith
le vent balance-t-il l'arbre -y roucoule un tendre piano touchant hommage
roule cristallin le ramage tintinnabulant des petits passants amoureux d'espace
la grande salle d'universelle acoustique où l'être danse une ronde incessante
un mouvement fini lui succède un autre
jamais on ne voit le chef et sa baguette d'ombre
de saut d'octave en arpège Da capo ou point d'orgue
on erre inlassable et porté au rythme baptismal de l'enchantement
combien faut-il supposer pourtant de sueur au front du génial Ludwig
et de battements de cœur sur la route des sons
s'y déploie entrevue la cathédrale promise illuminant le monde inachevé
mais
deux points de silence à boire comme un nectar d'éternité
et le soir qui ranime l'orchestre assoupi explose en tutti d'adieu.
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Écrit par T-M
Entendez ce que les gens ne disent pas .
Steve DeMasco, maître kung-fu Catégorie : Poésie
Publié le 15/03/2023
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Bonjour . Votre poème est harmonieux. Il me plaît beaucoup. Merci à vous. |
Charlie ![]() |
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Bonsoir, Favori .. On est porté .. même Imaginaire, une Musique envoûte ! Pour Preuve :) Bravo et Merci du Partage ! LyS .. |
Lys-Clea ![]() |