Te souviens-tu ma chère amie
Du temps des grandes culottes
Blancs ou roses les seuls coloris
A l'époque elles avaient la cote
Les corsets en coutil et baleinés
Affinaient bien la silhouette
Fanons remplacés par de l'acier
Mieux adaptés c'était chouette
Les femmes chez les mercières
Achetaient des brimborions
Pour réparer une jarretière
Où coudre pièce de pantalon
Parfois deux mètres de rayonne
Quelques boutons et un patron
Pour fabriquer jupe mignonne
Par dessus un blanc jupon
On trouvait tout dans la boutique
Du galon du ruban de la dentelle
Des épingles et de l'élastique
Et même pour Pépé des bretelles
C'était une autre belle époque
Mon amie les temps ont changés
Mais après tout on s'en moque
Nous nous sommes toujours aimés
Et notre Loire coulera toujours
Sans que ses crues n'emportent
Nos souvenirs, nos amours
Ni le souvenir de la mercière accorte.
Écrit par TANGO
Regarde autour de toi, et tu sauras que tu es heureux...
Catégorie : Divers
Publié le 04/05/2020
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oh c'est adorable j'ai encore la boîte à boutons de ma mère avec des pressions des bouts de tout des bouts de rien un dé et des aiguilles ces petites choses sont des merveilles . |
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marinette |
Nostalgie ! C'est bon de penser aux merceries qui ont à nouveau le vent en poupe en ce moment ! mais plus de rayonne, plus de jarretière et c'est heureux ! | |
Moi80 |
Bonjour.Très joli poème à lire et à sourire | |
Shaim |
Bonsoir, En Fa vo ri ! Jolie Danse de ces petites Choses d'Hier .. Corsets, Chapeaux, Jarretières, jupon .. douce Epoque qui s'est perdue .. Merci d'avoir fait revivre, ces beaux Souvenirs , comme le Temps d'une Chanson .. Lys-Clea |
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Lys-Clea |
En réalité je ne me souviens pas de toutes ces choses dont tu parles mais Ô combien je suis ravie du retour en forme de ta poésie humoristique et de ton style absolument agréable car plein de ces clins d'oeil à la vraie belle vie ... Je t'embrasse mon cher Pierre ! |
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Yuba |
Un petit parfum d'il y a un siècle, dans ce poème, et j'imagine aisément le comptoir de bois ciré, avec posés dessus les ciseaux et le mètre, et aussi les murs du magasin tapissés de ces nombreux petits tiroirs dans lesquels l'accorte mercière rangeait tous ces trésors. N'empêche, il en existe encore quelques unes de ces merceries de détail, en ville, où l'on trouve toutes ces petites choses dont on peut avoir besoin en couture. Mais elles se font de plus en plus rares, hélas remplacées par Internet. Et sur un site, on n'a plus le plaisir de toucher, de farfouiller. Y a pas, c'est pas pareil! |
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Matriochka |
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