Ici et là, disposé bienheureusement,
Dicible est l'art, primauté, valeureusement,
Affable aux pieds écrits de mains touchant l'habile
Par la bonté l'esprit se tient souvent gracile,
L'ingéniosité d'un vers qui se déploie
Vient délice aux lignées d'un gré qui se fait roi,
Couronné par les étoiles, ciel en ami,
Où l'orée sage est espoir, le trait rend l'appris,
Un tableau de maître peintre, nuances fines,
Simple appeau de lettres saintes, prudence digne,
À qui ne dit point trop, le silence fait l'or,
L'acquis se lie d'un bonheur qui prend de l'essor,
Le gentilhomme, en qualités, est sans soucis,
Se grandit comme en l'âme innée, l'aimant sourit,
Sans vanité, par escience naturelle,
Sans gravité, la prescience voit du bel,
Les fruits de la connaissance sont savoureux,
Déduits de l'arborescence, for d'amoureux,
Qui fait mûrir et fleurir les vrais sentiments,
Prière unique et furtive, éther s'enivrant,
De fragrances lexicales, air des sommets
De la stance verticale, versets prônés,
Un précepte émis vaut mieux que deux tu l'auras,
Avec paix, s'égrise au lieu, le coeur d'une aura,
Le temps s'harmonise aux mélodies de la lyre,
Le plan favorise au vrai prodige d'un rire,
Innocent est le rêve éveillé du songeur,
Vif aux sens, meilleur est révélé pur honneur,
Quand la nuit dédie, là, ses plus claires offrandes,
D'ambre, habillé, l'idoine du règne commande,
Les vocables en rang, la lueur prête à naître,
Raisonnable s'entend par une oeuvre et un être,
Poète de ses bienfaits, l'auteur se regarde
Aux berces de ses attraits, hauteur se peut sade,
Au firmament, l'égo n'est que courte semblance,
Ô brillamment, l'écho, tel, se voue remembrance.