Ô voix satinée et soyeuse,
De tes mots : ces clartés aux nuits profondes,
Que l'écho des arts nés aux puits d'eaux blondes,
Pourvoient, animées et joyeuses.

Ce timbre, à cet air, aime à rire
Les coloris de quelques sentiments,
Ce beau prodige tel heur, grand immense,
Que vient à l'éclair cet appris,

Ce nimbe a, préserve et allie,
Et aux logiques, l'être s'endimanche,
Ses bonhommies me plaisent, sans bruyance,
De l'imparfait et l'extatique.

Choisissant de toujours beauté,
Ton âme se dépose au gré des sons,
Ton brave cœur est rose aux précessions,
Habitant de doux souffle ové,

Habillant de pourtours dorés
L'octave de vraie chose au pied des ondes,
Comparse de cette aube au rêvé monde,
Par silence, couds tout au près,

Ta tessiture ornée d'alysses,
Prosodies de savoir-dire, jouvence,
Aux ors dignes, ta voie fine, souvent,
Parle et s'y hume orée placide,

Sage et si pure, aux vers, par hymne,
Ô soliste, ta foi brille, louant,
Aux sottises, la saline douance,
Par l'esprit sûr donne et abrite,

Ô affable inné des rois cieux
Prénommer, à l'ère profuse au songe,
Tes bontés, par verbe, connues oblongues,
Trouve à la rimée, de voix, lieux.