Au sommet de la montagne, s'inspire l'air pur du ciel,
L'aube promet de croitre monde calme; limpide est une lune belle;
Bien dire, prélude du vers, corollaire de l'art domptable;
Invite les brumes du rêve aux poèmes que l'âme longe; là.
Aux noèses de pâles ombrages, sainte, l'idée structurelle,
Flore bohème de roi, blonde soie; principe d'étude, plume vraie,
Scintille l'effluve du règne comme aux lettres parle l'onde chaste,
Simple hymne des sculptures d'être, aux songes, viennent de sages rondades.
Aux hautes sphères, l'heur s'accompagne, d'un inné murmure, veille,
L'homme orfèvre peut croire son choix; sanité juste du sceptre,
Fabriquer une dune verte, aux objets de foi vont gloires,
Haut soleil de soirs, longues toiles; la lignée s'hume fluette.
Aux beautés, le soi comparse, arrive quiétude du verbe,
L'or s'orchestre, l'heure façonne la rare trille, les fulgures prestes,
La mine est une prunelle aux bontés de l'avant-garde,
Par rime s'aime une lumière comme contée de la grande page.
Écrit par Syntax_Error
"L'homme fait la sainteté de ce qu'il croit comme la beauté de ce qu'il aime."
Ernest Renan Catégorie : Poésie
Publié le 15/09/2023
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