La plume voltige dans les airs,
S'esquisse un maître trait calligraphe,
D'un juste solstice s'ancre les rêves,
Des cimes, un être de craie, l'âme qui parle,
La sûre bonne mine chante et plait,
Ses rimes princeps servent, charitables,
Par une aube fine dansent les ciels,
L'estime princière est matinale,
La lune aussi, blanche et claire,
Est-il un vers des maxima ?

Par pur prodige, l'ange s'élève,
Prairies sincères et art prima
Assurent l'homme libre quand les aises
Verdissent d'un verbe exact d'images,
L'allure promise semble esthète
Prémice d'un sceptre et d'un miracle,
Place d'une broderie tant et certes,
S'écrit d'un zeste d'airain qui flâne,
Par ce fuseau brillent cent des siècles,
L'esprit peint tels les uns, vifs diam.

Matures, d'autres, qui, grands, génèrent
Les lignes saintes, les écrins fiables,
La dune sauve, puissante et preste,
S'érigent bien les paix, sains pinacles,
S'ablue l'onde qui pense l'éclair,
Les dires simples s'aiment bels, admirables,
Pas une ombre, silence des terres,
L'air divin s'exerce par mille fables,
L'antre du monde, immense, précelle,
L'estime nimbe et cèle l'appris roi.

Pas une sottise n'ancre l'éther,
Méridiens et fresques s'apprivoisent,
Parfument l'or ci, tendre et fier,
L'exquis vient des règnes, par miroirs,
A toute logique, quand s'espèrent
Les suites planétaires, artisanes,
Par l'utopie, entre les pierres
S'expliquent, à l'effet magistral,
L'azur propice, franc et svelte,
Et l'hymne agrégé parmi l'astre.