Au abords de la clairière calme
Se pose l'alcyon des océans saphirs
Il quitte les rivages côtiers pour retrouver, serein,
L'air des terres verdissantes
Etre des mers saisissantes,
Vite ! vite ! l'esquif sage flotte et doute de couler demain,
Aux accords de pâles éclairs, brament
de rauques calypsos et l'eau géante jaillit.
L'embarcation vogue et tangue,
Se rendant, chahutée, aux flots des âges
Les ententes azurées au sort des vagues,
Sans amarres sombres d'hommes étranges
Lent fracas d'ondes fortes et grandes,
se sentant à lutter au coeur des âmes.
L'équipage pressentant naufrage, se met à espérer
l'oiseau légendaire du fond des siècles
Joyaux des anciennes unions des grecs,
Esprit brave et semblance probable de l'exact révélé
Esquissable, cependant trop rare, ce rêve a préférer,
Oiseau des grands-mères qui forme les trêves.
D'un battement d'aile,
Un trou lumineux se dessine dans la masse nuageuse
D'un coup judicieux, le défi sans la flamme du fâcheux,
L'apparente aide,
Apparemment saine,
Renfloue le milieu de ce fichtre embarras dû à Dieu.
Le célèbre volatile, dans sa majestuosité,
Laisse derrière lui une trainée de poussière d'or.
L'être aime mers d'huile, lune tressée de tous les ports,
La céleste sonatine qui croque la âcre nébulosité
Ephémère, sporadique en la vaste et haute cité;
Cette clairière, nid puis terrier de courtes périodes.
Écrit par Syntax_Error
"L'homme fait la sainteté de ce qu'il croit comme la beauté de ce qu'il aime."
Ernest Renan Catégorie : Poésie
Publié le 19/10/2020
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J'ai toujours trouvé que l'Alcyon était une valeur sûre en poésie occidentale , même si la même mer faite de la même eau la sépare de la mienne... J'ai vraiment savouré ma lecture comme sur des rochers millénaires ... Merci et bravo S-E ! |
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Yuba |
Ce poème est majestueux. Vous avez choisi un sujet de feu et vous avez su le faire renaître à notre mémoire avec un immense talent. Bravo. |
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Iloamys |