Cher toi,
Oui toi, dis moi.L'entends-tu? Le sens-tu? Ces cent gens jouer les contre-temps sans trance et qu'à la trempe. Alors dansons, allons, unis dans le son nous y seront grand.
Oui, il est temps. Tenterions-nous pas de tendre le membre entre deux antres, entre nous, l'entrée est sous nos pieds. Plait-il? Tu pétilles béant sans vriller devant ce gênant géant, à lire dans le vide avant d'éclater livide à en briller les pupilles? Pillons soubresauts! Sauvons-nous dans nouveaux tours de sots! Brisons nouvelles dunes au couteau, ne saurions-nous pas plus beau à voler sans air et dans mer, à la merci de ce vendredi.
Dinons-donc en blanc, galant, portons verre au nez. Niaiserie. Narine n'arrime plus qu'à filer dessert. Nous userons donc d'usurpation.
Seulement, le plat n'aura pas bonne forme et sans formalité, autres acolytes auront pris fuite, en normalité.
Qu'à ce choix entre ces fois, il faille, ma foi, placer la croix au bon endroit. Et c'est d'ailleurs, le verras-tu, non pas pour le meilleur mais triste horreur qu'il faudra se lever lendemain. Cher toi, file donc place de la divine demander d'en finir avec cette comédie. Comme le dit si bien tout le monde :
Le malheur, c'est un bien mal à l'heure. Puis l'horreur n'a pas d'odeur.
A défaut d'absoudre les pêchés de l'humanité, notre vanité s'invitera pleine d'hardeur. La corne d'abondance y aura tout autre délivrance.
Ensemble nous commençons cette chaste paix, en sang nous commettrons chasteté.
Ténu ou tétu quoi que tenu, mais non tendu, de finir ce weekend loin de tes peines et de leurs haines, aimerais-tu que je t'emmène chez Emile?
Alors toi,
Qu'en dis-tu? qu'en fis-tu? Qu'on fit telle allure ou autre confiture, tant que c'est dans pot d'un autre temps et qu'on y mette le feu. Oui le feu au pot! On ne veut de leur pot au feu! Feutrons-les dehors, hors-d-oeuvre de nos prochaines bonnes oeuvres. Ouvrez vos ondes, sondons le monde, son contemporain n'a plus cour ou jardin alors quittons la scène et ses limites et courrons vers chaleureux destin. Qu'on enterre sommités, solennité, sévérité, sérieusité et qu'on invoque la vie, la vrai, au champ des souvenirs.
N'irions-nous pas, toi et moi, en ces fêtes rire la nuit comme lorsque nous étions enfant? En fantasmant la vie comme un paradis. Quelle parade à leur lit qui nous étouffe.
Pouf t'es touché! T'as perdu! Maintenant c'est moi le roi, je veux que tout le monde se fasse un bisous et soit roi avec moi. Sauf toi. Et toi.
Alors quoi, toi?
Bisou.
Écrit par Stev
Mieux vaut mourir incompris que s'expliquer toute sa vie.
[ Shakespear ] Catégorie : Divers
Publié le 17/12/2016
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Ouf ! Je reprends souffle et mes esprits après vous avoir lu ! Quel torrent ! J'aime cette gymnastique des mots. | |
jacou |