La pensée d'un si bel horizon
M'aura fait perdre toute raison.
Le destin s'en est venu remémorer
A ma bien triste insouciance
De cesser toute espérance,
Le temps des lilas s'en est allé.
Le coeur des ivrognes n'est pas aux regrets,
Il titube le regard hagard mais le menton levé.
Qu'on y nomme Destin ou Providence,
Peu importe le nom de cette sentence,
Elle se réjouit de martyriser les hommes,
Qui ne demandent qu'à ce qu'on les pardonne.
L'âme n'est-elle que l'illusion d'un paradis sincère
Qui se consume au moindre amour éphémère ?
Quel est donc l'incapable se targuant
D'avoir offert à l'homme cent sentiments ?
Au diable, qu'on le jette aux piloris !
Je ne crois plus qu'en la folie du whisky !
Mon Dieu, quand cesserez-vous donc ces trahisons
Qui enveniment les coeurs amoureux, cela sans raison ?
Il y a de ces stupides idéaux
Qui accordent du pouvoir aux mots
Une noblesse sans commune mesure,
Beauté propice aux brûlures
Lorsque la curiosité d'un sombre diablotin
S'en va jouer avec la langue du destin.
Qu'importe cette vaste fumisterie de rime !
Comprendrez-vous un jour ce qui m'opprime ?
Je n'en peux plus des discours enivrant,
Ou des lettres aux mots endiablant,
Si c'est pour que dans l'heure
Elle se changent en malheurs !
Pardonnez-moi cette rancoeur,
Mais à quand le jour où leur parfum
S'en ira dans le matin au lointain
Dès lors qu'elles trahiront l'inconscience
Des hommes si pleins d'espérances ?
Écrit par Stev
Mieux vaut mourir incompris que s'expliquer toute sa vie.
[ Shakespear ] Catégorie : Amour
Publié le 18/02/2011
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étonnant personnel,,, vigoureux et chantant à la fois,,, j(ai aimé,,, cordialement | |
flipote |
un travail poétique que je respecte.. | |
ulysse |