Parfois je hais cette Société.
Celle qui m'a fait, qui m'a créé.
Pourtant elle m'a apprit, nourrit, bercé
Mais jamais, non jamais elle ne m'a aimé.
Je la fait vivre pourtant, et j'en vis
J'envie ceux qui s'en passent
Passent leur temps à aimer et voir
Voir mieux que nous le temps qui passe
Parfois je hais chacun de nous
Presque autant que moi
Moi qui ne suis pas mieux que vous
Juste un peu trop poète parfois
J'aimerais sourire pourtant, souvent
Mais j'entends toujours ce vilain vent
Qui me rappelle que je nous hais
Qui me souffle ce que j'aimerais
Des mots qui rappellent un parfum
Une goutte d'émotion près de l'œil
Cette émotion, ce petit rien
Qui s'évanouit quand on le cueille
Approcher tendrement les yeux
D'une trop improbable beauté
S'envolant avant le premier vœu
Pour devenir un souvenir enchanté
Voilà ce que j'aime, et toujours aimerai
Une touche de cœur, un duvet de charme
Juste un instant, et juste un trait
Qui donne à la vie toute son âme.
Écrit par Souffle de l'esprit
Ce n'est pas vraiment noir, ni tout à fait clair. L'important, c'est la lumière.
Catégorie : Triste
Publié le 19/05/2016
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Un brin idéaliste. | |
eric |
Non je ne crains plus les soufflets Depuis que je me souviens du verbe aimer Non je n'ai cure des pichenettes et des camouflets Car j'ai vécu d'amour assez |
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