Garder en soi ce qui est noble,
S'arracher ces peurs coupables
Rejeter ces fautes ignobles
Lutter mais accepter le mal
Faire de nos vies plusieurs chansons
Oublier les horreurs du Monde
Ne pas faire de serments à la con
Puisque nos vies changent chaque seconde
Aimer, à s'en éclater le cœur
Rire encore quand les autres pleurent
Pleurer de toute son âme parfois
Parce que ce cœur ne se commande pas
Vivre à en faire hurler d'envie
Tous ces gens qui n'ont pas pu le faire
Et recommencer cette vie
Qui ne fait que nous déplaire
Ne plus veiller sur les courants d'air
Au risque de s'y plaire
Préférer plutôt faire que dire
Au risque de faire rire
Jeter aux diables tous les Dieux
Pour pouvoir espérer un peu mieux
Exposer pour une fois son âme
Pour ne pas exploser de drames
Faire de l'Enfer un Paradis,
Et du Paradis un enfer
Montrer à ce Monde ce qu'il vit
Qu'il marche la tête à l'envers
Ouvrir ce Monde à nos écrits
Qu'il sache au moins les reconnaître
Sans nous tartiner de mépris
Pour juste une fois, être honnête.
Beau programme n'est-ce pas, c'est quoi votre liste à vous ?...
Écrit par Souffle de l'esprit
Ce n'est pas vraiment noir, ni tout à fait clair. L'important, c'est la lumière.
Catégorie : Divers
Publié le 03/09/2018
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Très jolie liste originale. Voici la mienne : ¤ Un clin d'oeil à la vie ¤ Des sourires gratuits ¤ Me lever du bon pied ¤ Ecrire sans plus m'arrêter |
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grêle |
Comme dirait Perceval : c'est pas faux. | |
Souffle de l'esprit |
trés belle inspiration ... | |
romantique |
Rire Lire vivre libre comme première liste Bravo Cyril ! |
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Yuba |
Ouha! Une liste, ce n'est pas facile à faire. J'aime beauucoup ce poème qui me fait penser à "si" de Rudyard Kipling. Une liste? .... La lumière de ses yeux Le soleil de ses cheveux L'étoile rayon de miel L'éclair inondant le ciel Le feu brûlant la conscience La lave couvant sous nos sens L'amour, le phare de nos pas L'obscur désir du trépas. |
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eliosir |
Je voudrais pas crever Avant d'avoir connu Les chiens noirs du Mexique Qui dorment sans rêver Les singes à cul nu Dévoreurs de tropiques Les araignées d'argent Au nid truffé de bulles Je voudrais pas crever Sans savoir si la lune Sous son faux air de thune A un coté pointu Si le soleil est froid Si les quatre saisons Ne sont vraiment que quatre Sans avoir essayé De porter une robe Sur les grands boulevards Sans avoir regardé Dans un regard d'égout Sans avoir mis mon zobe Dans des coinstots bizarres Je voudrais pas finir Sans connaître la lèpre Ou les sept maladies Qu'on attrape là-bas Le bon ni le mauvais Ne me feraient de peine Si si si je savais Que j'en aurai l'étrenne Et il y a z aussi Tout ce que je connais Tout ce que j'apprécie Que je sais qui me plaît Le fond vert de la mer Où valsent les brins d'algues Sur le sable ondulé L'herbe grillée de juin La terre qui craquelle L'odeur des conifères Et les baisers de celle Que ceci que cela La belle que voilà Mon Ourson, l'Ursula Je voudrais pas crever Avant d'avoir usé Sa bouche avec ma bouche Son corps avec mes mains Le reste avec mes yeux J'en dis pas plus faut bien Rester révérencieux Je voudrais pas mourir Sans qu'on ait inventé Les roses éternelles La journée de deux heures La mer à la montagne La montagne à la mer La fin de la douleur Les journaux en couleur Tous les enfants contents Et tant de trucs encore Qui dorment dans les crânes Des géniaux ingénieurs Des jardiniers joviaux Des soucieux socialistes Des urbains urbanistes Et des pensifs penseurs Tant de choses à voir A voir et à z-entendre Tant de temps à attendre A chercher dans le noir Et moi je vois la fin Qui grouille et qui s'amène Avec sa gueule moche Et qui m'ouvre ses bras De grenouille bancroche Je voudrais pas crever Non monsieur non madame Avant d'avoir tâté Le gout qui me tourmente Le gout qu'est le plus fort Je voudrais pas crever Avant d'avoir gouté La saveur de la mort... |
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eliosir |
Belle performance Eliosir. Ravi de t'avoir inspiré. | |
Souffle de l'esprit |
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