Des mots que tu vas accueillir
Ou désavouer dans la nuit la plus obscure
Des silences qui doucement vont pourrir
Comme des fruits sur la branche mûrs
Des sentinelles postées aux abords
Du village, du jardin, ou de l'océan
Où le refuge vaut son pesant d'or
Où souffrir n'a aucun écho blanc
Des murmures qui dansent, et s'animent
Comme une vague sereine sous la lune pleine
Des pauses de souffle et des vues de cimes
Aux antipodes de la première brume sur plaine
Des pianos oubliés, une chanson qui aime
Brouiller des sensations de vous à moi
Des suites sans fin de souvenirs blêmes
Manque de cerises et du soleil certains soirs
Des amphithéâtres vides, à l'effet dévide
Une caresse entre les doigts engourdis
Des étoiles qui passent en discrète ride
Dans un sourire, dans mille gestes précis
Des sonates pacifiques aux teintes vives
Une falaise où les embruns vous empresse
De leur parfum, leur sel et d'une griffe
De se dépareiller de tant de stress
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De belles images, très équivoques. C'est un beau poème. Bienvenue à vous sur le site. |
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Magnifique poème ! Beaucoup de sensibilité et une belle musicalité dans vos mots... Bienvenue à vous ! |
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Lucyline |