Grand besoin, je le confesse,
De lévres douces, d' haleines chaudes,
D'alcôves puissantes, d'étreintes tendres.
De son coeur contre mon coeur,
De sa main dans la mienne.
Grand besoin, je le confesse,
De printemps qui m'émeuvent,
De ruisseaux fringants, de nature qui chante.
De villes qu'allume le petit jour,
De bourgs qui s'éteignent la nuit prenante ;
D'un soleil qui s'étire et se lève, éclaire la terre.
Du Vent dans les arbres, qui écoutent et se taisent.
D'une foudre qui s'abatte, me frappe et me blesse.
De pluies qui tombent, ruissellent et se perdent,
Tout simplement, besoin d'elle.
Divin paien, Ange des temps anciens,
Entends mes mots, écoute ma prière.
Que ta fléche heureuse, traverse son coeur
Allume en elle un feu sans fin.
L'anime à son tour, et pour toujours,
D'une passion sans craintes,
D'un amour sans détour
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Cupidon est sans doute occupé ailleurs... ;-) Un aveu touchant. |
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Iloamys |
Ha oui ! L’élan du cœur, laisser le temps faire son œuvre et voilà un bien beau poème. ;-) |
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Iloamys |
Je vous le souhaite ! | |
Edelphe |
Bonsoir, Dieu, qu'Il entende cette Prière .. Beauté !! un Diamant ! LyS .. |
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Lys-Clea |
Un diamant ? Non, non, je préfére "une perle rare" ;) Plus sérieusement, merci pour vos souhaits Lys. et Edelphe et pour vos conseils Iloamys. |
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Serge3780 |
"Ange des temps anciens", tu parais dans mes jours par ce poème comme un retour à l'originelle nature qui a part des poussières d'étoiles projetées vies ici bas, part des courants telluriques animant notre Gaïa, pour quoi j'admire tout paysage peint en hommages... Si Saint-François aima le soleil et les astres et les bêtes en frères et sœurs, notre paganisme foncier rejoint depuis toujours les cultes fondamentaux de la Préhistoire aux statuettes honorant la fertilité des corps féminins où même Botero, enchérissant (c'est le cas de le dire) sur Maillol ou sur des Vénus/Aphrodite est battu, et puis encore les cultes antiques orientaux de Cybèle, des déesses mères phrygiennes en la Turquie actuelle, étaient des hommages rendus au principe féminin qui gouverne spirituellement le monde... L'ange a flèche qui perce un coeur épris en priant d'un air de murmure aux soupiraux de l'âme, conviant la nature à s'élever, lumineuse accordée numineuse promise, aux noces du ciel et de la terre, dans notre firmament où dorment tous les amants qui ont brûlé ensemble, formant la guirlande amoureuse qui se nomme la Voie Lactée, éclairant notre monde en sa nuit si le poète veut y rêver, un instant d'imagination prodigieusement folle... Je fais un favori du poème, je le confesse deux fois aussi, puisque vous dites avec raisons "divin païen" ;) |
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jacou |
Merci à vous Jacou, pour ce magnifique rappel aux sources, merci pour vos mots et vos jeux de ceux-ci. J'adhére totalement, et avec plaisir, mets votre commentaire dans un coin précieux de ma mémoire. Bien amicalement. Serge |
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Serge3780 |
Quand le coeur se confesse dans une telle prière on ne peut qu'espérer qu'il soit entendu... Vraiment très beau !!! |
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Lucyline |
Merci à vous Lucyline. | |
Serge3780 |
ola lala c'est pas gagné pauvre cupidon qu'il vise bien ... souvent il se trompe et la flèche n'atteint pas la bonne cible ouie je m'égare ... merveilleux poème serge merveilleux je le place en favoris pour le relire encore :) merci :) |
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MARIE L. |
Parfois aussi son erreur est salutaire et ses voies... (parlant de Cupidon) Merci MARIE L. |
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Serge3780 |
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