Les nuages cachent l'étoile,
Les impressions et les toiles.
Les arbres cachent leur nouveau teint
Et mon cœur a un ton hautain.

Mon esprit se veut amoureux,
A la saison de la vie et de l'heureux.
Le feu brûle les planètes, désastre !
Absents et toujours inconstants,
S'en vont à pas nets des astres
Qui font partie de l'univers, pourtant ...

L'immeuble cache une ville
Le béton ici est vil
Comme ici tout empire
Et chacun s'empile
Le malin crée empire
Et on se range en piles
D'homme ou de cadavres
Sans importance
Un malin rien ne navre
Sauf la résistance.

Et comme un soir de printemps
Lentement le vent s'essouffle,
Et s'insinue en moi, haletant,
Et moi j'attends mon dernier souffle.
Et comme un soir de printemps
La fraîcheur partout, s'entêtant,
Face à un été toujours plus proche
Chacun se heurte à une fausse roche.