Les génies alors morts sont leur art,
indiscutablement élus
car personnifiant le silence pur d'un sourire,
et constituant le silence respectueux qu'ils inspirent,
alors que nous prélevons au sein de notre expérience
le silence nécessaire pour continuer d'écrire
de la poésie, des impressions toujours approximatives,
car même si elles reflètent la vérité, ou le temps,
eux s'élèvent au-dessus du vent
et retiennent la réalité au fond de leurs yeux,
et la moelle de ce qu'est leur art.
Plus réels que nous, les génies sont des monstres,
plus que des sensations, ils se sont trouvés et cherchent autre chose, le verbe, Dieu,
leurs émotions deviennent aussitôt des pierres édifiantes.
Nos illuminations ne nous alignent nous autres qu'en face de notre vide.
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Commentaires
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Posté le 31/01/2024 à 08:47:40
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Bonjour Sarahg, Le silence génère toujours une attente dont la fébrilité va croissant jusqu'à incommoder nos esprits. Mais les silences des génies restent sources où l'abondance des sentiments se régénère à notre insu. Quant aux illuminations elles nous font réalise notre propre inconsistance. Beaucoup de sagesse derrière tes mots. Merci pour ce très intéressant partage. Mon amitié. Capricorne. |
Capricorne ![]() |
Posté le 31/01/2024 à 12:57:45
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Merci pour ton point de vue sur le silence du génie et celui du modeste poète. Le génie n'a pas d'illuminations, il est illuminations. Amitiés. |
Sarahg ![]() |