Les enfants près des arbres,
dans la torpeur moite d'une soirée sans heurts possibles,
petits caravaniers qui jonglent avec le silence et leur nuit
- tout ce qu'ils ignorent encore du bien et du mal,
tout ce qui les froisse et qu'ils taisent :
de ces silences en eux à jamais enfuis sans bruit
- ces campeurs qui enfantent leur propre plaisir et la joie unanime...
Les branches des arbres griffent le ciel instinctif
et vivant comme une image-récompense
pour les écoliers sages.
Est-ce une aquarelle du bonheur mélancomique
ou un lieu pour éprouver le fond de mon esprit qui se déroule
comme le ruban d'une surprise ?
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Écrit par Sarahg
Tu ne lâches prise que dans le présent qui surgit.
Catégorie : Pensée
Publié le 09/07/2023
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Commentaires
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Posté le 10/07/2023 à 04:28:13
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bonjour Sarahg tes mots comme des murmures matinaux et sublimes !qui nous apportent des bonheurs charmants ! c'est vraiment magique ! (en favori) !bonne journée ! prends bien soin de toi ! amitiés limpides :) |
romantique  |
Posté le 10/07/2023 à 11:27:08
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Merci "romantique" pour cette envolée matinale. |
Sarahg  |
Posté le 10/07/2023 à 19:05:20
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Le hasard a fait que j' ai lu votre poème quand la radio passait une vieille chanson de Goldman c'est pas de l' amour, Y a bien des vies sans bethoven et sans Bach, pourquoi pas des vies sans cris... Curieusement j y ai trouvé une connexion Ça allait très bien ensemble Merci |
| Rose612 |
Posté le 10/07/2023 à 19:43:59
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Bonjour Rose, Pour moi le hasard n'existe pas. J'ai la foi. Et pas "la foi du charbonnier", cette foi que je respecte aussi. Merci pour votre retour sur mon poème. Et votre message en général. |
| Sarahg |