Dors,
Dors doucement, bercé par les bras du vent.
Ta berceuse résonne encore aux oreilles des étoiles du firmament.
Tout le monde s'est réuni pour veiller ton sommeil cher enfant.
Dors, et ne te réveille pas avant le point du jour.
Alors que les bougies soufflées, s'éteignent dans leur prison de cire.
Lissant du plat de la main ton drap de granite,
La brise balaye les résidus des rêves d'automne.
Froide et droite, la croix veille sur ta stèle,
Sous le regard de la Lune aux rondeurs cruelles.
A l'aube, où point les bourgeons de douleurs,
J'irai cueillir la fleur de ton âme.
Et bercé par la chanson du néant, tu disparaîtras,
Croqué au banquet de l'oubli et de la torpeur.
Écrit par Rydia
La cohérence est le dernier refuge de ceux qui n'ont pas d'imagination.
Oscar Wilde Catégorie : Triste
Publié le 03/07/2012
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Commentaires
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Posté le 04/07/2012 à 04:25:55
La délicatesse de ce texte m'a touché. | |
platon |
Posté le 01/09/2012 à 20:19:06
La dernière strophe est sublime, et pourrait être un poème à elle seule. Je reste ébahi. Inutile de dire où ira ce poème =) |
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Orpheus |