Les Dernières Villanelles
Une fine pluie de lumières
Tombe en douces prières
Sur les douleurs de mon cœur
Pleurant les rires du bel hier
Belle cavale Arabe hennissant
Dans les vertes prairies de mes ans
Happe en mon cœur l'herbe des douceurs
Et bois en mes yeux le filet frémissant
Sur les cordes de mon luth o colombe
Ton tendre duvet tourne et tombe
Valse en fleurs des belles heures
Ecoulées entre la haie et la combe
Je t'aime comme le clair ruisseau
Aime son murmure et son eau
Je te pleure comme sous le genet en fleurs
Pleure en sanglots le jeune perdreau
Quand les brises me soufflent ton souvenir
Beau Lac où mon âme jadis se mire
Quand le saule se fond en pleurs sur un cœur
Qu'attend en flottant le dernier navire
Les plaintives tourterelles battant de l'aile
Gémissent entre elles les dernières villanelles
Que mon Luth rêveur en ut majeur
Leur confiait vers ta lointaine citadelle
Rossignoldorient(Luthoriental le ;14/7/2008)
Écrit par Rossignoldorient
si tu fais don au génèreux tu le conquierset si tu fais don à l'ingrat il se révolte.(Abbou tayeb El Moutannabi Grand poéte A1rabe de lépoque Abbasside)
Catégorie : Amour
Publié le 14/07/2009
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