Il est un mal grand,
Son visage effrayant
Vous hante si longtemps
Que rien de distrayant

Ne peut vous distraire.
À présent l'impuissance
M'attachant à la terre
Dans un lieu de souffrance.

Seul, je suis et serais,
Seul, je suis venu ici
Seul, je partirais d'ici
Seul entièrement seul.

Le manque d'affection
Perce et change mon âme
En un cavalier sans dame
Auquel toute connexion
Est impossible.

Il est un humble fantasme
Voué à être incarcéré
Sans connaître l'orgasme
Aux pulsations accélérées.

Ce désir ardent monte,
Encore… Encore et encore
Jusqu'à embrasé le décore
Déchirant ainsi votre corps.

Ce monde est injuste,
Méritant d'être consumé
Par les flammes des Enfers,
Vomissant ses entrailles
Dans un caillou de sang.
Pour crime d'inégalité.

Il est un plus grand mal,
Cesser d'être un mec banal
Pour se faire rejeter au final
Et s'asseoir sur le trône marginal.

Un jour, tu m'avais dit…
Pourquoi je haïssais ce monde ?
En voici la réponse immonde
Car je suis un être maudit.

Mes prières apocalyptiques
On fait naître le Corona virus
Cette arme messianique
Qui contourne l'anti-virus
À chaque variant.

Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger;
J'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire;
J'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli;
J'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu;
J'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.