L'or excite le pirate,
Dans la nuit des tombes
Envois en l'air sa cravate
Fabriquant des bombes
Pour voler les coffres-forts
Des banques sans remords.
Cinq millions n'est pas assez,
Il en faut plus, des diamants,
De l'or, du bronze, de l'argent
Des Statues de grande valeur.
Il conquit le monde entier
En vendant de la drogue,
En assassinant sans pitié
Ses victimes sans dialogue.
Sont but n'est pas les milliards,
Sont rêve est d'avoir tout,
Laissant ainsi que corbillards
Et crises économiques à ses genoux.
Il ne se lave qu'avec des billets
De banque fraîchement imprimés
Possédant des bungalows antillais
Des femmes d'ailleurs sublimées.
Il n'a hélas toujours pas assez,
Insomniaque il peint le portrait
Macabre de la richesse enlacée
À un serpent cobra bien discret,
Il injecte sont malicieux venin,
Et le tableau devient hanté,
Chimère d'un futur lendemain
Vorace, avare, cupide, denté
Croqua l'argent de toute la terre,
Tous furent dépossédés de leurs biens.
Hélas… Hélas… Ce n'est pas assez….
Ce n'est malheureusement pas assez…
Malédiction d'où vient cet appétit !
Il sombre en dépression,
Croyant qu'en possédant tout
Il serait un souverain universel
Redouté, admirer, craint partout.
Hélas ce n'est pas assez, ruisselle
Encore dit-il a la fontaine cracheuse
D'or, d'argent et de diamant.
Il dort mal… Très mal.. Si mal
Car même si la patrouille de police
Peine à le retrouver, cet infernal
Appétit dévore sont être propice
À tuer, voler, sans jamais s'arrêter.
Ce n'est qu'après qu'il mourra,
S'ôtant lui-même la vie
Espérant qu'au séjour des morts
L'or et l'argent sont source infinie.
Le plaisir d'y songer mit un fort
Désir malsain de quitter ce monde.
S'étouffant de rire Satan
L'envoya dans sa demeure
L'enfer où il fut condamné
À compter des montagnes
De billets sans aucun répit
Jusqu'à en perdre la raison,
Jusqu'à en vomir de dégoût,
Jusqu'à en prendre sommeil.
Il devient une moquerie,
Auquel on prend un malin plaisir.
Ses grands doigts endoloris
Jouait une mélodie qu'inspire
Une triste macabre symphonie
La danse endiablée du pouvoir.
Il était une fois, un homme
Amoureux de l'argent
La richesse l'offrit une pomme
Et il mourut en forgeant
Des idéaux qui causa
Hélas sa triste perte.
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Une bien triste histoire que cette histoire là. Elle est bien narrée. Merci ReveNoir. |
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Iloamys |
très beau | |
Hippo |
Merci pour tout. | |
ReveNoir |