-.Fable express.-
Je l'avais bien dit, à mon pauvre Jules,
le soir même de notre mariage,
que, les chaînes en étant si lourdes,
il fallait être trois à les porter.
Mais, bouse et vache, étable et moulu,
de sa ferme natale à peine sorti,
-faut dire j'y étais allé l'y tirer-,
mon Jules ne m'avait point cru,
trop benet du bonnet qu'il était.
Et, à ne pas vouloir m'écouter,
à moins que gourde j'en fus,
à trop m'aimer mal lui en avait pris.
Bien vite il s'en était aperçu
que des cornes il en portait des deux côtés..
Moralité.
Quand il y en a pour deux,
il y en a toujours pour trois.
Écrit par Raymond_MATABOSCH
Cent fois sur le métier remet ton ouvrage car c'est en forgeant qu'on devient forgeron.
Catégorie : Drole
Publié le 11/11/2006
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Commentaires
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Posté le 11/11/2006 à 17:23:48
j'aime beaucoup , çà m'a fait sourire. bonne lecture....... la vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces. les êtres heureux sont graves. ils portent en eux attentivement leur coeur, comme un verre plein, que le moindre mouvement peut faire déborder ou briser. seigneur mon Dieu! accordez-moi la grâce de produire quelques beaux vers qui me prouvent à moi-même que je ne suis pas le dernier des hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise. marquise , si mon visage a quelques traits un peu vieux, souvenez-vous qu'à votre âge vous ne vaudrez guère mieux, le temps aux plus belles choses se plaît à faire un affront, et saura faner vos roses, comme il a ridé mon front. une jeune fille vivait fort retirée; un jour elle reçut la visite d'un jeune homme qui portait un oiseau; elle devint grosse: et l'on demande qui est-ce qui a fait l'enfant! belle question! c'est l'oiseau.( addition aux pensées philosophiques). -et vos enfants? - A merveilles! - et celui qui a de si beaux yeux, un si bel embonpoint, une si belle peau? -beaucoup mieux que les autres; il est mort.(jacques la fataliste et son maître). il est bon de suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant. je fis souffler un vent révolutionnaire, je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire. ma poésie ne consistera qu'à attaquer , par tous les moyens, l'homme, cette bête sauvage, et le créateur, qui n'aurait pas dû engendrer pareil vermine. (les chants du Maldoror) en m'ébattant je fais rondeaux en rimes, et en rimant bien souvent, je m'enrime, bref, c'est pitié d'entre nous rimailleurs, car vous trouverez assez de rime ailleurs, et quand vous plaît mieux que moi rimassez, des biens avez et de la rime assez.(épistre au roi) rends-toi , mon coeur. nous avons assez lutté. et que ma vie s'arrête . on n'a pas été lâche, on a fait ce qu'on a pu. fin de la lecture.... amitiés plustout |
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plustout |