On aime tant compter printemps
Que l'on se perd à les souffler
J'me souviens quand j'étais enfant
J'gardais mes bougies allumées
À laisser les flammes grandir
Ce sont nos larmes qui s'échappent
Des joues qui ne font que rougir
Quand le soleil un jour les frappe
Les cerisiers plein de pétales
Pleuvent des flocons roses et blancs
Et des camions plein de bétails
Traversent les nuits de printemps
J'ai du rouge à ma cigarette
Comme une étoile pour les étoiles
J'ai des danseuses dans la tête
Mais j'ai perdu le nom du bal
L'herbe coupée donne à sentir
Quelques parfums de liberté
Tu sais quand le coeur est à dire
Des mots d'amour sous les pommiers
Toutes les fleurs ouvrent leurs bras
Juste avant de les refermer
J'écris ces mots à cet endroit
Aux creux des rêves oubliés
Et les avions, partout, toujours
Le ciel n'est jamais vraiment bleu
Les lignes qui tracent le jour
Sont des nuages d'amoureux
Et sous le vent qui nous disperse
On aperçoit la vie en mieux
Si c'est mes larmes que je verse
J'y mets des tiennes
Aussi
Un peu.
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Écrit par Quai 21
Le vrai talent n'est il pas de bien cacher le fait qu'on en soit dépourvu ?
Catégorie : Divers
Publié le 09/04/2025
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Très beau et roudoudou. Un bonheur. Merci |
Ocelia ![]() |
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Merci à vous Ocelia 🤍 |
Quai 21 ![]() |