Les pieds nus dans la boue, les yeux dégoulinants
Les hurlements d'un fou, les yeux de morts vivants
Je suis droit face à toi, mon corps au garde-à-vous
Mon corps tremble d'effroi, mon coeur tombe à genoux
Dans mes mains une pelle dans la boue creuse un trou
Soudain je me rappelle, les larmes sur les joues
Quand ton violon pleura pour la première fois
Quand mon piano s'échoua à ne jouer que pour toi
La musique tait les cris et ma pelle vole au vent
Je t'envoie quelques notes sur mon bel instrument
Face à moi tu souris et saisis ton archet
En jetant tes menottes, nous jouons Liberté
Nous mimons dans le vent la plus douce des musiques
Inaudible pour ces gens, ces soldats diaboliques
Nous jouons notre amour dans un dernier élan
Nous mourrons de bravoure dans la grâce d'un instant
La douleur de l'adieu, orage au fond des cieux
Ô rage au fond des yeux, la douleur de l'odieux
La douceur d'un piano enrobé de violons
Et les balles pleuvent d'un ciel enrobé de violence
Écrit par Quai 21
Le vrai talent n'est il pas de bien cacher le fait qu'on en soit dépourvu ?
Catégorie : Divers
Publié le 03/02/2020
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Magistrale dernière leçon ! Je suis soulevé d'enthousiasme à vous lire, ma journée commence bien ! Je vous mets en favori, parce que votre poème joue de vocables qui font une douce musique, si agréable ! Merci et bravo ! | |
jacou |
Je suis heureux que vous entendiez leur musique, Jacou. Merci à vous ! | |
Quai 21 |
merci kevin j'aime Max Richter |
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justine |