Le ciel est gris comme Septembre
Comme un été sur le bûcher
Coincé entre Mars et Novembre
Qui ne sait plus vers où brûler
Les giboulées j'en ai soupé
Et j'aime pas fêter les morts
Je ne sais pas comment t'aimer
Alors j'écris quand tu t'endors
Je parle de tout et de rien
Je parle du vide et du plein
Mon encre est pleine de houblon
Et ma fumée me vide en ronds
Je dilue les mots du réel
Là dans des gouttes de pensées
Je t'ai toujours trouvé très belle
Mais te le dire n'est pas assez
Je compte les pieds de mes vers
C'est comme ça que j'sais danser
À ton endroit, à ton envers
Tu lis ces mots et je me tais
J'écris sous les rayons de pluie
Qui faisaient le rouge à tes joues
Quand on avait l'âge folie
À tourner le monde à nos cous
Je me rappelle d'un baiser
De l'herbe verte en horizon
J'avais des nuages aux pieds
Et tous tes cheveux à mon front
Si j'ai grandi, je reste là
Et mes chaussures sont trouées
À trop vouloir aller tout droit
Je traverse la vie, trempé
Trempé de tes larmes de joie
Et qui bleuissent sous ma peau
Je te les rends quand ça va pas
Et je me saigne à tes sanglots
Le ciel est gris comme Septembre
Au premier jour de la rentrée
Le gris c'est la couleur des cendres
Alors on peut enfin voler
Écrit par Quai 21
Le vrai talent n'est il pas de bien cacher le fait qu'on en soit dépourvu ?
Catégorie : Amour
Publié le 06/09/2024
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